Le ministre des Forêts, Guy Bertrand Mapangou, a publié un communiqué 17 mai dernier. Ce dernier indique que le communiqué du gouvernement rendu public la veille ne le concernait pas, notamment la partie où les membres du gouvernement sont appelés à rendre leur tablier.
Le 16 mai 2019, le porte-parole du gouvernement, Nanette Longa Makinda, a en effet lu un communiqué. Le document informait des sanctions prises à l’encontre de 12 personnalités dans le cadre de la disparition au port d’Owendo de 353 containers sur 392 chargés de Kévazingo, une essence rare et très prisée sur les marchés asiatiques. Aussi le gouvernement a — t — il appelé les ministres impliqués dans cette scabreuse affaire à « en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».
Pour le ministre des Forêts, « la responsabilité en matière pénale est individuelle et non collective ». « Ma conscience d’homme libre ne me reproche strictement rien dans l’exercice de mes fonctions de responsable du département des Forêts et de l’Environnement », soutient le ministre.
C’est pourquoi il appelle les autorités chargées de l’enquête au respect des procédures et à « observer une stricte neutralité » afin de faire éclater la vérité, retrouver les véritables « auteurs et commanditaires de ce vol et non des lampistes et des innocents » dans ce qu’il qualifie de « sombre affaire ». À l’en croire, cette affaire jette l’opprobre sur le pays, mais également, « à tort peut-être », sur « certains individus ».