Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Herman Kamonomono, a échangé le 17 mai 2019 avec les réservataires du programme 3808 logements. Objectif : chercher ensemble les pistes de solution pour soulager la longue attente de ces acquéreurs.
Face à l’incommodante situation dans laquelle se trouve, depuis six ans, chacun des 338 réservataires du programme 3808 logements, la direction générale de la Société nationale immobilière conduite par son directeur général, Herman Kamonomono, s’est entretenue le 17 mai dernier avec lesdits acquéreurs.
« Nous reconnaissons que l’attente des réservataires a assez duré et pour nous, en tant que véhicule spécialisé de l’Etat en matière de logement ayant entrepris ce programme avec les réservataires, il était plus que nécessaire de nous asseoir avec eux pour qu’ensemble, nous puissions trouver des voies et des moyens de sortir de cette léthargie qui n’a que trop duré », a admis Herman Kamonomono.
Au cours de cette rencontre d’échange sur les principales difficultés relevées dans le cadre de l’aboutissement de ces chantiers, trois pistes de solutions ont été proposées aux 338 réservataires. A savoir : la vente en l’état des logements sortis de terre ; la compensation par un logement supplémentaire ou une parcelle issus du programme 3808 logements, et le remboursement des sommes avancées par les intéressés dans le cadre dudit programme.
Saluant l’initiative, bien qu’estimant que les pistes de solutions listées ne soient pas satisfaisantes à 100%, et qu’il reviendrait aux réservataires de les apprécier et de définir dans quelle mesure ces solutions pourraient être mises en œuvre rapidement, Aurelia Mombey a souhaité que la phase d’action s’active très vite parce que certains parmi eux sont pressés.
« Nous avons perdu 7 ans. En 7 ans, il se passe beaucoup de choses. Nous n’avons pas le même état d’esprit. Nous ne sommes pas dans les mêmes conditions. Les trois propositions sont encore limites. Il faut réfléchir à des solutions plus adaptées. Car, les situations sont différentes les unes des autres. Je suis de ceux-là qui sont prêts à aller voir la SNI le plus rapidement possible. Je pense que selon la volonté de la direction générale, celle de nous apporter rapidement satisfaction, c’est à nous de faire des propositions concrètes. Il faut positiver et être optimiste car lorsque vous aviez une direction générale qui prend le risque d’aller vers les populations frustrées, il faut plutôt avoir une position beaucoup plus optimiste et positive et l’aider à aller plus loin », a-t-elle confié. Il faut dire que les travaux ont en effet été lancés en 2013 dans 12 localités du pays : Libreville, Owendo, Nkok, Franceville, Moanda, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Makokou, Koula-Moutou, Port-Gentil et Oyem.
Si Herman Kamonomono admet que les propositions faites en matière de solution ne sont pas des solutions inscrites dans du béton ou sur du roc, pour lui, elles demeurent néanmoins des pistes de solutions applicables à chaque réservataire en fonction de la spécificité de tout un chacun.
« Nous voulons être capables de proposer des titres fonciers aux réservataires en compensation des sommes qui ont été versées pour l’acquisition d’un logement afin que ces derniers entrent en possession d’un bien foncier. L’objectif final étant donc d’atteindre les objectifs que se fixe en permanence le gouvernement qui consiste à matérialiser la volonté du chef de l’Etat qui est de faire accéder au maximum des Gabonais à la propriété foncière. Je peux dire qu’après six ans d’attente, nous apercevons finalement le bout du tunnel parce que nous sommes en même temps un peuple de dialogue, nous sommes des individus qui quel que soit le problème, lorsqu’ils s’asseyent, ils arrivent à trouver des solutions », a déclaré le directeur général de la SNI.
Déterminé à solutionner cette situation et offrir du sourire à ses réservataires, la direction générale de la SNI a fixé au 20 mai 2019 le lancement effectif des opérations de traitement des dossiers liés au programme 3808 logements.