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Affaire Kévazingo : Guy Bertrand Mapangou ne se sent pas concerné
Publié le lundi 20 mai 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le ministre d’Etat Guy-Bertrand Mapangou
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Guy Bertrand Mapangou estime que le communiqué du gouvernement au sujet de la disparition des 353 conteneurs de Kévazingo ne le «concerne assurément pas». Appelant, dans un communiqué de presse signé le 17 mai, au respect des procédures et des individus, il souhaite que la vérité éclate sans délai.

Loin d’être classée, l’affaire Kévazingo continue de faire couler encre et salive, du fait de la gravité des faits. Dans un communiqué rendu public, le 16 mai, par le porte-parole du gouvernement, douze hauts responsables proches collaborateurs des ministres dont les départements sont incriminés, ont été suspendus de leurs fonctions dans le cadre de l’enquête diligentée par les services de la Direction générale de la contre-ingérence.

«Je déclare en toute humilité et en total respect pour le peuple gabonais que le communiqué rappelé supra ne me concerne assurément pas. La responsabilité pénale étant individuelle et non collective», a déclaré le ministre des Forêts, de l’Environnement et du Plan climat dans un communiqué de presse daté du 17 mai. Le communiqué «rappelé supra» auquel se réfère Guy Bertrand Mapangou est celui, ci-dessus mentionné, livré le 16 mai par Nanette Longa, porte-parole du gouvernement.

«Invités à en tirer les conséquences qui s’imposent»

Du fait de la suspension des hauts cadres dont le directeur de cabinet de Guy Bertrand Mapangou, une bonne frange de l’opinion a vite fait d’estimer que ce dernier devait rendre son tablier d’autant plus que cette possibilité lui a été offerte plutôt que de subir une humiliation en se faisant virer du gouvernement. Nanette Longa, porte-parole du gouvernement, l’a effectivement insinué en affirmant que «les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire sont invités à en tirer les conséquences qui s’imposent». Le Premier ministre, a-t-elle clamé, «avait déclaré que son gouvernement sera patriote et exemplaire, et que les membres du gouvernement qui s’écarteraient de cette attitude seraient sanctionnés». C’est donc au nom de cette exemplarité ayant d’éventuelles sanctions en corollaire qu’une bonne partie de l’opinion s’attend à la démission, entre autres, de Guy-Bertrand Mapangou du gouvernement.

À en croire sa mise au point, pour se sentir concerné, Guy Bertrand Mapangou aurait voulu être cité nommément. Il se dédouane donc de toute implication dans cette affaire dont les résultats sont ardemment attendus par l’opinion. «Son excellence Ali Bongo Ondimba m’a fait l’honneur de me confier une parcelle de responsabilités d’Etat en me nommant plus d’une fois ministre d’Etat. Je continuerai à observer ses fermes instructions, de servir le pays là où il m’a mis, en ne touchant qu’à ce que m’autorise et me commande la loi», a-t-il poursuivi prenant par ailleurs acte de «la formulation juste» du communiqué du gouvernement.

Retrouver «les vrais auteurs et commanditaires de ce vol»

Si son communiqué ressemble à une réponse à ceux qui attendent sa démission, Guy Bertrand Mapangou qui assure être dans un «esprit renouvelé de responsabilités», dit s’être interdit de s’«agiter inutilement dans d’intempestives déclarations». «[Ndlr. Je] m’impose la responsabilité de supporter humblement l’invective, voire l’injure et la diffamation sans aucune preuve de la faute que j’aurais commise», a-t-il affirmé.

Considérant que l’affaire de Kévazingo jette, «peut-être à tort», l’opprobre sur certains individus et que sa conscience «d’homme libre» ne lui reproche «strictement rien» dans l’exercice de ses fonctions de ministre des Forêts, Guy Bertrand Mapangou a tout aussi voulu attirer l’attention de l’opinion sur quatre observations : le respect dû au peuple gabonais par sa juste information sur la disparition des 353 conteneurs de Kévazingo ; le respect de la présomption d’innocence due aux personnes mises en examen ; la nécessité pour les chargés de l’enquête de respecter les règles de procédures ; et, la nécessité pour l’opinion d’aider le pouvoir judiciaire à faire éclater la vérité sans délai. Le ministre d’État en charge des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat souhaite donc ardemment que soient retrouvés «les vrais auteurs et commanditaires de ce vol, et non des lampistes et des innocents au motif qu’ils se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment».
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