L'Honorable Adonis Apollinaire Moudouma, Président du Réseau des parlementaires pour la résilience aux catastrophes en Afrique centrale (REPARC), a pris part, du 13 au 17 mai 2019 à Genève, en Suisse, à la 6ème Plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes où il a réaffirmé l'un des 7 objectifs du cadre de Sendai 2012.
Au Centre international de Conférences de Genève (CICG) où le Parlementaire gabonais, Adonis Apollinaire Moudouma est intervenu en qualité de Président du REPARC, la quintessence des objectifs du cadre de Sendai (Conférence des Nations Unies sur le développement durable tenue en 2012, sous le thème: "L'avenir que nous voulons"), était au centre des travaux.
Le parlementaire gabonais est revenu, dans sa communication axée essentiellement sur la nécessité de voir les parties prenantes, soit les représentants de plus de 170 pays augmenter nettement le nombre de pays dotés de strategies nationales et locales de reduction des risques de catastrophes, sur l'appel lancé à Sendai, de voir la communauté internationale veiller à améliorer la coopération internationale avec les pays en développement d'ici 2030, notamment avec les pays d'Afrique Centrale, en leur fournissant des appuis appropriés afin de compléter l'action menée pour la mise en oeuvre dudit cadre.
Face à ses collègues du REPARC venus du monde entier pour prendre une part active aux assises de Genève, le président du réseau a indiqué qu'ils sont convenus, en 2012 à Sendai, d'œuvrer à la réduction des risques de catastrophes et au renforcement de la résilience après les catastrophes.
Ce qui ne saurait être matérialisé, sans pour autant accroître la résilience dans un contexte de développement durable et d'élimination de la pauvreté, en intégrant la réduction des risques de catastrophes, le renforcement de la résilience dans les politiques, les plans, programmes et budgets des États membres respectifs, a-t-il fait savoir.
Les parlementaires avaient été encouragés, à terme , à contribuer, conformément à la priorité numéro 2, à la mise en oeuvre des mesures de réduction des risques de catastrophes, en adoptant de nouvelles lois, ou en modifiant les lois existantes non sans y allouer des budgets conséquents pour y faire face, a-t-il précisé.
Revenant devant sur les conséquences du phénomène dans l'espace de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), l'honorable Moudouma a précisé que le caractère brutal et imprévisible de celles-ci affecte les moyens de vie des populations les plus vulnérables, faute de planification urbaine.
Il a tenu à réaffirmer le soutien des parlementaires de la sous région d'Afrique centrale et tous les autres présents à Sendai en 2012, à relever les défis existants tout en se préparant à faire face aux défis à venir, en surveillant, en évaluant les situations, pour une meilleure compréhension des risques de catastrophes. Mais davantage en renforçant la gouvernance et la coordination y relative dans tous les secteurs et au niveau des institutions concernées.
Il est à preciser que la plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes (PM 2019) est organisée tous les 2 ans pour examiner les progrès et défis en matière de réduction des pertes dues aux catastrophes et de gestion des risques liés aux aléas naturels et d'origine humaine. Elle est également une composante essentielle du suivi et de la mise en oeuvre du cadre d'action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes (2015-2030). Cette année à Genève, 3500 participants étaient présents.