L’enquête instruite par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, au sujet de la disparition de 353 containers de Kévazingo au port d’Owendo, pourrait conduire au limogeage ou à la démission de certains membres du gouvernement dont la responsabilité semble évidente dans cette affaire.
En fait, dans le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement, cette éventualité apparaît et laisse croire que les heures qui suivent seront décisives. Car, les 12 responsables suspendus dans le cadre de l’enquête menée par les services de la direction générale de la contre-ingérence sont de proches collaborateurs des chefs des départements ministériels incriminés.
« Le Premier ministre avait déclaré que son gouvernement sera patriote et exemplaire, et que les membres du gouvernement qui s’écarteraient de cette attitude seraient sanctionnés », rappelle Nanette Longa Makinda.
Aussi, prévient-elle, « eu égard à cette situation, les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire sont invités à en tirer les conséquences qui s’imposent ».
Le gouvernement entend cependant mettre en place de « nouvelles procédures pour prévenir la survenance d’actes d’une telle gravité ».
Lors d’une communication en début de semaine, Ike Nguoni, porte-parole de la présidence de la République, avait annoncé que le chef de l’État a ordonné des sanctions exemplaires pour les coupables.