SociétéConteneurs de Kevazingo disparus au Gabon : « Ni le ministère des Transports, ni l’OPRAG ne sont impliqués de près ou de loin dans cette affaire » (source judiciaire)
Si, dans cette affaire qui a choqué l’opinion, des responsabilités ont été identifiés au sein du ministère des Eaux et Forêts et de celui de l’Economie, ça n’est pas le cas au sein du ministère des Transports et de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), confirme plusieurs sources proches de l’enquête.
« L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) n’a qu’un rôle marginal dans la gestion des deux ports d’Owendo dont la concession est assurée par Bolloré et Gsez Port filiale du groupe Olam et n’a, en tout état de cause, aucune responsabilité dans cette affaire (de la disparition des 353 conteneurs de kevazingo », indique une source proche de l’enquête.
Une manière de répondre à une rumeur qui a circulé ces dernières heures sur les réseaux sociaux.
Une autre source confirme que dans ce dossier, « les responsabilités se concentrent en amont sur le ministère des Eaux et Forêts s’agissant de l’aspect abattage du kevazingo, et en aval sur le ministère de l’Economie qui exerce la tutelle sur l’administration des Douanes sous la responsabilité de laquelle étaient placés les conteneurs disparus une fois saisis par la Justice. »
C’est sans doute ainsi qu’il faut interpréter les propos hier de la porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda. Les 13 hauts fonctionnaires relevés de leurs fonctions à titre conservatoire relèvent tous de deux ministères : celui des Eaux et Forêts et celui de l’Economie.