Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Chômage et travail des étrangers : Le ministère du Travail à l’index
Publié le samedi 18 mai 2019  |  Gabon Review
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Vice-Président de la République : M. Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU
Comment


Ayant clairement échoué à faire respecter la loi en matière d’autorisation d’emploi pour les travailleurs étrangers, le ministère du Travail est présenté par certains, à l’instar du Mouvement national des chômeurs gabonais (MNCG) comme l’unique responsable de la hausse du chômage chez les jeunes. Ils s’en sont récemment plaints auprès du vice-président de la République.

Face au chômage des jeunes gabonais, le ministère du Travail a clairement échoué. C’est du moins le sentiment des jeunes gabonais à la recherche d’emploi réunis au sein du MNCG. Ce jugement, ils l’ont exprimé devant Pierre-Claver Maganga Moussavou, mardi 14 mai, à son cabinet. Devant le vice-président de la République, Silvère Michel Nguema et ses compagnons se sont notamment plaints de ce que l’administration publique ne parvient pas à mettre en application une loi qui permettrait, selon eux, d’en finir avec l’absence d’emploi pour les jeunes Gabonais diplômés : celle encadrant le travail des étrangers.

«Nous avons mené des investigations qui prouvent à suffisance que, aujourd’hui, le problème du chômage ne se pose pas forcément au niveau de l’expérience professionnelle ou de la qualité. Il y a une volonté manifeste de certains acteurs du ministère du Travail de ne pas faire leur travail consciencieusement et correctement au regard des dispositions sur la loi sur le Code du travail, qui définit clairement les conditions dans lesquelles un étranger est employé au Gabon», explique le président du MNCG.

Ayant organisé récemment leurs journées de réflexion à Ntoum, les jeunes chômeurs gabonais sont parvenus à la conclusion qu’il fallait organiser «un audit de la main-d’œuvre étrangère dans le secteur privé». Le rapport de ces travaux a officiellement été remis au vice-président de la République.

En mai 2018, le gouvernement avait semblé s’intéresser à la question des travailleurs étrangers au Gabon. À coup de mises en garde et de rappels à l’ordre, Arnaud Calixte Engandji-Alandji, ministre du Travail à l’époque, avait notamment exhibé la loi selon laquelle chaque autorisation d’emploi délivrée à un étranger allait avec l’impératif d’adjoindre un homologue gabonais. Une opération dénommée «Brigades-Emploi» avait été annoncée. Rien n’a été fait. Le gouvernement semble avoir laissé tomber le projet.
Commentaires

Dans le sous-dossier
Remaniement du Gouvernement
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment