La Société gabonaise de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychiatrie a ouvert ce vendredi 17 mai à Libreville, les premières journées scientifiques axées sur les précarités, les addictions et les violences dans la société.
Ces premières journées scientifiques, qui se tiennent du 17 au 18 mai du mois en cours, sont organisées par Société gabonaise de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychiatrie (SOGAPSY). Y prennent part d’imminents professeurs et spécialistes qui tableront sur trois problématiques majeurs présentes dans la société notamment les précarités, les addictions et les violences.
Aussi, afin de mieux débattre sur ces problématiques pendant ces deux jours, il y aura quinze spécialités représentées, deux conférences, six tables rondes et trente-deux communications. A cet effet, ces différentes tables rondes, conférences et communications seront axées sur des thèmes tels que «Addiction et tramadol et violences en milieux scolaire et universitaire au Gabon», «Des précarités et marginalités institutionnelles aux violences addictives» et bien d’autres.
D’après le Dr Catherine Matoula, psychologue, ces premières journées organisées touchent principalement tout ce qui est en rapport avec la pathologie mentale, mais aussi les autres sujets.
A en croire cette dernière, ces journées ont pour objectif de réunir différentes spécialistes notamment les psychologues, les psychiatres, les historiens, les anthropologues, les sociologues, les philosophes afin d’examiner ces trois problématiques, faire des propositions afin d’améliorer les conditions de vies des uns et des autres. «Nous devons éduquer la société. Car, bien que la précarité qui dit pauvreté, les addictions qui disent alcools, tabac, et les violences ont toujours existé et ne vont pas disparaître, nous pouvons au moins les réduire. Et cela c’est si on trouve des bonnes solutions», a fait savoir le psychologue.
S’exprimant sur la question des violences chez les enfants, le Dr Matoula a expliqué que la société en elle même aujourd’hui ces derniers temps est très violente. Un enfant, a-t-elle poursuivi, qui vit dans un milieu familial violent ne peut que reproduire la même violence. «Et c’est l’une des raisons des différentes agressions dans les établissements. Autres raisons, c’est la personnalité de l’individu et le fait de vouloir prouver sa virilité reste une cause. Pour palier à cela, il faut en amont éduquer les parents. Eduquer la famille par rapport aux enfants et sensibiliser les enfants», a-t-elle expliqué.
La SOGAPSY est une société savante qui a pour vocation, de rassembler l’ensemble des praticiens, chercheurs, enseignants chercheurs et étudiants en spécialisation intervenant dans le domaine de la santé.
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