519 millions de F CFA pour financer les études sur la pêche et l’aquaculture en zone CEMAC

News

Économie

Article

Économie

Publié le vendredi 17 mai 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
519 millions de F CFA pour financer les études sur la pêche et l’aquaculture en zone CEMAC

Le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique du Bétail de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA), Pedro Bayeme Ayingono était chez le Coordonnateur du Bureau sous régionale de la FAO, Helder Muteia, le mercredi 08 mai 2019, pour finaliser la convention de financement de ladite commission économique. La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale a débloqué une tranche de 519 millions de F CFA devant permettre de conduire les études et certaines activités structurantes du projet.

Le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) et la CEBEVIRHA veulent relancer les activités du projet de promotion de pêche continentale et d’aquaculture en zone CEMAC. Selon la FAO et la Commission Economique du Bétail de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVRHA), la contribution du secteur de la pêche et de l’aquaculture à la formation du produit intérieur brut (PIB) et aux recettes d’exportation demeure insignifiante dans l’ensemble des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC). Malgré une demande en constante progression, la filière reste peu compétitive.

La population active autochtone évoluant dans le secteur des pêches et de l’aquaculture est assez modeste et se caractérise par de forts taux d’immigration de populations provenant d’autres parties de l’Afrique, notamment de l’Afrique de l’Ouest.

A Libreville, plus précisément au siège de la FAO, le 08 mai 2019, les deux parties ont dit avoir débloqué une enveloppe de 519 millions de F CFA, comme première tranche, pour financer des études et certaines activités structurantes du projet en renforçant les capacités institutionnelles.

Pour la Commission Economique du Bétail de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVRHA), l’Afrique centrale dispose d’un potentiel de production halieutique durable évalué à l’ordre de 800 000 tonnes, ainsi que des conditions écologiques et édaphiques favorables.

L’ensemble des pays de la CEMAC, notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad représente un réservoir d’eau douce, mais aussi un milieu favorable au développement de la pêche (continentale et maritime) et de l’aquaculture, ont dit les responsables respectifs des organismes.

En un mot, la contribution socio- économique des pêches et de l’aquaculture demeure largement en deçà du potentiel existant. La mise en œuvre du Projet Promotion de Pêche Continentale (PPCA) et l’Aquaculture en zone CEMAC, financé par la Commission de la CEMAC, est une opportunité saisie par la CEBEVIRHA pour trouver des solutions à une gestion durable des ressources halieutiques continentales et à la promotion du développement de la pêche et de l’aquaculture, en vue de maximiser l’exploitation des potentialités des milieux aquatiques de la sous-région et leurs contributions aux bien être socioéconomique des populations.

Ludmilla Ntoutoume

Commentaires

Dans le dossier