La disparition de 353 containers de Kévazingo sur les 392 mis à la disposition de la justice traverse le cadre du port d’Owendo pour se retrouver au palais du bord de mer. Le président de la République, par la voix de son porte-parole, Ike Nguoni Ayouomi Aila, a porté à l’attention de l’opinion nationale et internationale, le courroux du chef de l’État au sujet de cette scabreuse affaire.
À en croire, le porte-parole d’Ali Bongo, au vu de « l’extrême gravité de cette affaire », « la présidence de la République a demandé aux institutions compétentes que la lumière, toute la lumière, soit faite à ce sujet ». « Elle exige, en retour, la plus grande sévérité [et] souhaite que des peines exemplaires, une fois les responsables identifiés et confondus, soient prononcées », poursuit-il.
Pour le chef de l’État, la justice, « avec le temps qui la caractérise », doit faire son travail en « toute indépendance ». « Il ne doit y avoir ni faiblesse, ni impunité, ni passe-droit, quel que soit le rang des personnes concernées, des individus impliqués », prévient Ike Nguoni.
« En parallèle, le président de la République prendra toutes les mesures qui s’imposent, sur le plan administratif comme politique. Si des responsables, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, ont failli, ils seront durement sanctionnés. Notre bras ne tremblera pas. La corruption n’a pas sa place au Gabon », tranche le porte-parole de la présidence.