Démarrée il y a quelques jours dans la province de l’Estuaire, l’opération de traitement des dossiers des enseignants en vue de leur intégration à la Fonction publique a permis de démasquer 100 faux dossiers.
Acculé par les grèves et sit-in des enseignants des promotions 2014, 2015 et 2016, dont certains ont élu domicile à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville, le gouvernement a lancé l’opération de traitement de dossiers en vue de leur intégration à la Fonction publique.
Lancée il y a quelques jours dans la province de l’Estuaire, l’opération a permis à ce jour de traiter 500 dossiers. Plus de 100 cas parmi ces dossiers sont jugés faux. L’information a été révélée par le ministre d’État à l’Éducation nationale dans un entretien paru le 15 mai dans le quotidien L’Union. «En affinant la démarche, nous nous sommes aperçus qu’il y a plus de 100 mauvais dossiers», a déclaré le membre du gouvernement.
Après avoir constaté la situation, le ministre d’État à l’Éducation nationale aurait convoqué le responsable de l’ordre d’enseignement pour en savoir plus. À en croire Michel Menga, «ces enseignants ont été ainsi recrutés».
Déterminé à tirer cette affaire au clair, le ministre n’entend pas s’arrêter en chemin. «Dans tous les cas, nous allons démasquer les gens qui sont dans le faux. Nous reconnaissons que c’est admissible que ces gens aient pu travailler pendant plusieurs années sans postes budgétaires, mais le chef de l’État et le chef du gouvernement ont donné des instructions fermes pour que ce dossier soit bouclé», a-t-il déclaré.