Siégeant dorénavant à l’Assemblée nationale pour le compte de la 13e législature, Alexandre Awassi du mouvement «Osons ensemble», député de l’unique siège du 2e arrondissement de la commune de Moanda a échangé avec ses électeurs, le 11 mai. Dans l’entretien ci-dessous accordé à la presse, il revient sur ses premiers pas en tant que jeune député.
Vous avez rencontré votre électorat. Quelle est la symbolique ?
Nous avons à cœur de contribuer à l’embellissement de nos villes et partant la satisfaction des besoins de nos populations. C’est la motivation de ce geste symbolique qui est de contribuer, à notre manière, à ce que la ville, le 2e arrondissement de Moanda brille d’un éclat jamais connu. Grande est ma satisfaction, mon émotion, de constater cet échange chaleureux entre les populations de cet arrondissement en particulier, sinon de tout Moanda. Je ne peux que me réjouir de ce qui a été fait, de ce que j’ai vu aujourd’hui, de la chaleur humaine, de l’amour, de la passion que m’ont témoignée les populations de notre arrondissement. C’est à nous de nous mettre au travail et d’ailleurs, c’est le message qu’elles nous délivrent. Leur présence aujourd’hui est de nous dire «Fiston on est avec toi et c’est parce que nous attendons beaucoup de toi». Nous sommes attendus au pied du mur comme le bon maçon, à nous de travailler. Je leur ai apporté des machettes, brouettes, pioches, débroussailleuses, mais également du matériel pour les établissements scolaires, dont des photocopieurs et des rames de papiers, etc. Cette donation servira, comme je l’ai dit, à notre petite cité.
Vous avez eu un message de conscientisation envers les parents, les jeunes par rapport aux violences en milieu familial, social et scolaire. La situation est si alarmante ?
C’est aberrant, fatigant et blessant de constater les dérives de notre jeunesse aujourd’hui. Je ne pouvais qu’attirer l’attention des parents et des élèves, les premiers concernés. Ici, l’on note des braquages, là ce sont des jeunes entaillés aux ciseaux, au couteau ou à la bouteille, ça devient intrigant. Récemment, un jeune est décédé parce qu’entaillé par l’un de ses condisciples. On ne peut que tirer la sonnette d’alarme et dire que ça suffit. Il faut que les autorités compétentes prennent les choses en mains.
Vous êtes à l’Assemblée nationale, c’est le lieu idéal pour proposer des solutions, des lois par rapport à ce genre d’abus et dérives…
C’est le lieu idéal pour proposer des lois, pour aborder ce débat. On a des lois qui sanctionnent ce genre d’agressions, d’agissements, il n’y a rien à en rajouter, il faut juste que les autorités compétentes montent au créneau et agissent comme il se doit.
Vous êtes jeunes, vous êtes à l’Assemblée nationale. Quel sera l’impact des jeunes ?
Il faut dire que notre jeunesse n’est en rien un handicap au sein de l’Assemblée nationale. Tout au plus, cela revitalise notre Assemblée nationale. Il y a bien sûr des propositions des jeunes, des propositions complémentaires à celles que d’autres personnalités apportent. Oui, nous avons revisité le Code des hydrocarbures. Notre contribution est en faveur de la jeunesse. Elle n’était pas forcément la nôtre. Elle existait déjà dans l’ancien Code des hydrocarbures, mais c’était à nous de marteler, d’insister sur la nécessité d’avoir des Gabonais qui profitent du pétrole gabonais, sinon du secteur des hydrocarbures gabonais.