Le ministère de l’Economie a lancé, le 8 mai à Libreville, un atelier d’appropriation des agendas 2063 de l’Union africaine et 2030 des Nations unies. L’atelier débouchera sur la rédaction d’un rapport national permettant un meilleur suivi de la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD).
Le ministère de l’Economie a lancé le 9 mai à Libreville, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement(PNUD), l’atelier d’appropriation des agendas 2063 de l’Union africaine et 2030 des Nations unies.
Les travaux de cet atelier devraient, selon le représentant du Pnud, «déboucher sur la production d’un rapport national de suivi des objectifs de développement et des objectifs de l’agenda 2063, en fonction des cibles indicateurs prioritaires, sur un cadre de résultat unique permettant de suivre aisément leur mise en œuvre», a expliqué Célestin Tsassa.
Cette démarche, a-t-il précisé, «aidera le Gabon à mieux se préparer pour l’examen national volontaire des objectifs de développement durable pour prendre sa place dans le grand forum politique de haut niveau».
Pour le coordonnateur du système des Nations Unies, cet atelier constitue une avancée considérable pour le Gabon «dans l’appropriation des Objectifs de développement durable, les 20 objectifs, 39 domaines et 173 Cibles de portée nationale définis dans le cadre de l’agenda 2063 pour la transformation de l’Afrique», a estimé Stephen Jackson.
L’agenda 2030 a été adopté en septembre 2015 par les Etats membres de l’Organisation des Nations unies. Cet agenda définit les 169 cibles à atteindre à l’horizon 2030 par tous les pays, afin de parvenir entre autres, à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous.
L’Agenda 2063 a quant à lui, été adopté lors du 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenu les 30 et 31 janvier 2015, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cet agenda résume les priorités en matière de développement et de transformation de l’Afrique pour les cinquante prochaines années.
Il s’agit précisément d’un cadre à long terme (50 ans) de ce que compte faire une Afrique intégrée, prospère et pacifique, sous l’impulsion de ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans le monde.