Le chef de l’État gabonais poursuit ses audiences au Palais présidentiel. Le 9 mai, il s’est entretenu avec les diplomates Philippe Mangou de la Côte d’Ivoire et Dmitry Kourakov de la Russie. Ils ont été «heureux de le retrouver en bonne santé» et Ali Bongo ravi de leur soutien.
Ali Bongo a reçu au palais présidentiel, le 9 mai, le doyen et le vice-doyen du corps diplomatique accrédité au Gabon. S’il est vrai que son état de santé continue d’inquiéter plus d’un, Philippe Mangou, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire et Dmitry Kourakov, ambassadeur de la Fédération de Russie, ont semblé y accorder un intérêt particulier. «Ce matin nous avons été très heureux de le retrouver en bonne santé, faisant le tour de l’actualité à son lieu de travail», a exprimé Philipe Mangou à l’issue de la rencontre, ravi dit-il, qu’Ali Bongo œuvre «pour le bonheur du peuple gabonais et même pour tous ceux qui ont choisi de vivre dans ce beau et paisible pays».
«Nous lui avons transmis les salutations chaleureuses des rois, des chefs d’État que nous avons l’insigne honneur de représenter sur cette hospitalière du Gabon», a poursuivi Philippe Mangou, indiquant avoir assuré Ali Bongo de leur «ferme engagement» et de leur «détermination à continuer à travailler à ses côtés et au renforcement des relations» qui existent entre le Gabon et leurs pays respectifs. Selon la Communication présidentielle, le chef de l’État gabonais a édifié les deux diplomates sur les enjeux diplomatiques de l’heure tant sur la scène régionale, continentale, qu’internationale.
Si Ali Bongo Ondimba n’a pas été vu s’exprimant devant les caméras dans le document officiel diffusé après l’audience, à en croire le communiqué de la Communication présidentielle, après l’audience, le président de la République s’est bel et bien confié à la presse : «En recevant le doyen du corps diplomatique qu’accompagnait le vice-doyen, j’ai tenu à remercier la communauté diplomatique accréditée au Gabon, pour le soutien constant et appuyé apporté à mon pays durant ces derniers mois».