Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Insalubrité à Libreville : Léandre Nzué opte pour la résiliation du contrat d’Averda
Publié le mercredi 8 mai 2019  |  Gabon Review
Léandre
© Autre presse par DR
Léandre Nzué, maire de Libreville
Comment


Le maire de Libreville estime que la société de collecte des ordures ménagères n’a pas rempli ses obligations vis-à-vis de l’État gabonais à qui elle réclame pourtant une quinzaine de milliards depuis plus d’un an.

Léandre Nzué ne porte pas beaucoup Averda dans son cœur. Le patron de l’Hôtel de Ville de Libreville estime que les insuffisances de la société de collecte des ordures ménagères impactent négativement sur ses efforts dans l’assainissement de la capitale. «On peut tout faire, mais tant que la ville n’est pas propre, qu’il y ait le problème des ordures, les populations ne seront jamais satisfaites», s’est-il récemment plaint dans une interview sur la webtélé M241TV. Aussi, l’édile n’a-t-il pas caché que si ça ne dépendait que de lui, le contrat liant l’État gabonais à cette société comme à Clean Africa aurait été résilié immédiatement.

Plus de quatre ans après la signature de sa convention avec le gouvernement gabonais, «Averda n’a pas rempli son cahier de charges», soutient Léandre Nzué, non sans rappeler que le contrat confiait à la société trois principales activités : la collecte des ordures ménagères dans six arrondissements de la commune, l’entretien des bassins versants et le curage des caniveaux. «Ils ne font que la collecte des ordures ménagères, et ne font pas les deux autres, mais ils sont payés entre 400 et 500 millions de francs, ce qui n’est pas normal. Ils n’ont pas rempli leurs obligations», a pesté le maire, qui a dit toutefois reconnaître «une dette colossale» de l’État à l’endroit de la société.

Depuis mars 2018, en effet, la filiale du groupe marocain Averda réclame plus de 16 milliards de francs au Gabon. Au terme d’une négociation avec le gouvernement l’an dernier, la société avait reconnu le versement d’un acompte de 1,5 milliard de francs. Ce qui n’a pas permis de régler les problèmes techniques et financiers rencontrés par Averda, dont les activités ont souvent été interrompues.

La convention qui lie l’État gabonais à Averda a été signée en décembre 2014. Prévue pour durer 5 ans, celle-ci est censée prendre fin cette année 2019, mais devrait être renouvelée automatiquement pour une nouvelle période de 2 ans.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment