Le dispositif ONE-entreprendre mettra désormais à la disposition des personnes handicapées vivant dans la précarité un montant de 30 millions de F CFA par an pour soutenir leur projet durant 5 ans, renouvelable.
Le Secrétaire exécutif du Fonds d'aide à l'Insertion et à la Réinsertion professionnelles (FIR), Hans Landry Ivala, et la directrice générale des Affaires sociales, Nadine Olga Anouo Abiala Ep. Embinga, ont signé ce mardi 7 avril à Libreville une convention de partenariat en présence des directeurs de Cabinet des ministères de l’Emploi et de la Solidarité nationale.
«Ce Fonds ONE-entreprendre à deux constituantes dont l’un servant à accompagner les personnes dites vulnérables. Ici, il s’agit de personnes vivant avec un handicap car il faut également autonomiser ces compatriotes qui souvent ont été marginalisés. Et comme il s’agit d’un accompagnement spécifique, nous avons pensé qu’il fallait nous accompagner des experts. Et nous savons que le ministère en charge de la Solidarité nationale, par la branche de la direction nationale des Affaires sociales, est plus adapté pour pouvoir faire cet accompagnement de manière optimale», a expliqué Hans Landry Ivala.
Pour la directrice des Affaires sociales, leur rôle va consister à recueillir les dossiers et de se rassurer de l’état de précarité de ces entrepreneurs handicapés. Aussi, ce partenariat permettra de réduire la mendicité dans les rues. «Pour les 30 millions, on sortira 60 personnes vivant dans la précarité avec un handicap. Bien qu’on parle de micro-crédit, ce sera donc des activités génératrices de revenus (AGR) qui pourront permettre à ces personnes d’être autonomes et ne plus quémander dans la rue. Nous mettrons également un accent sur l’enquête sociale», a indiqué Nadine Olga Anouo Abiala Ep. Embinga.
Un suivi sur le terrain et une évaluation de la gestion des futurs PME sont prévus par l’Office national de l’emploi (ONE) avec l’ensemble de leurs partenaires dans le cadre de ce dispositif.
Pour rappel, les ressources du fonds ONE-Entreprendre sont constituées d’une partie des frais de gestion versés dans le cadre de la mise en œuvre du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) et proviennent donc du secteur privé pour l’accompagnement, entre autres, des personnes vivant avec un handicap.