C’est à la faveur d’un atelier d’informations et d’échanges sur le plan d’action de l’entrepreneuriat et du Guide de l’entrepreneur organisé le 3 mai 2019 à l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) que le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national Carmen Ndaot a dévoilé sa feuille de route. Cette rencontre qui s’inscrit dans la continuité de la promotion et le développement de l’entrepreneuriat au Gabon était l’occasion pour le ministre de rappeler que l’entrepreneur doit évoluer dans un cadre formel organisé et bien défini, qui lui donne toutes les chances de réussir, rapporte L’Union.
La promotion et développement de l’entrepreneuriat bat son plein au Gabon. Une réalité qui se vit sur le terrain avec le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national Carmen Ndaot qui a dévoilé sa feuille de route 2019 le 3 mai dernier à l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi). L’occasion pour le ministre de l’Entrepreneuriat de montrer sa volonté d’en faire un secteur formel et organisé où l’entrepreneur pourra évoluer sans crainte.
Pour Carmen Ndaot, cette rencontre a permis de présenter cette stratégie, qui va de la sensibilisation à la promotion, en passant par les différentes structures d’accompagnement, jusqu’à l’ensemble des moyens à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif. Elle a tenu à préciser que cette dernière fait partie de la stratégie nationale de l’entrepreneuriat que le ministère a le rôle de mettre en oeuvre, avec tous les acteurs impliqués car, l’entrepreneuriat est avant tout transversal.
La feuille de route présentée par la ministre de l’Entrepreneuriat envisage comme actions, une sensibilisation nationale, des espaces de promotion, l’accompagnement technique et financier, ainsi que des supports de base, ajoute le quotidien. « L’idée était de faire un peu le tour sur les différents modes de financement que l’Etat met aujourd’hui en oeuvre pour accompagner les entrepreneurs. On a parlé du fonds Okoumé capital, qui existe et qui est un capital d’investissement. On a parlé aussi du fonds One entreprendre, qui est un accompagnement existant. Et on a parlé du Fonds de garantie, qui n’est pas encore mis en place mais sur lequel l’Etat travaille », a-t-elle précisé.
Cependant, le dernier fonds cité qui n’est pas encore opérationnel devrait permettre aux entrepreneurs d’accéder à un crédit auprès des banques et l’Etat en serait garant. Gageons que ce ne soit pas un simple coup de communication de plus, car ce fonds pourrait être d’une grande aide aux jeunes entrepreneurs qui ont du mal à avoir des fonds pour démarrer leur business dans ce contexte économique gabonais difficile.