Dans les tuyaux depuis plusieurs mois, l’extension du linéaire de quai du New Owendo International Port (NOIP) est désormais effective. Géré par l’Oprag, le port peut désormais accueillir et traiter simultanément trois navires à quai, portant désormais la capacité d’accueil et opération de navires à quai à cinq.
Deux ans après son inauguration en octobre 2017, le New Owendo International Port (NOIP) a fait du chemin avec des capacités accrues. La plus marquante est certainement l’extension de 380 mètres linéaires des 400 mètres de quai existants, pour accueillir de plus grands navires de manière à augmenter le flux entrant et sortant, aussi bien à l’import qu’à l’export.
«Car ce nouveau linéaire offre des profondeurs de 14 mètres, idéal surtout pour l’embarquement de plus de bois débité», s’est réjoui un technicien de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), entité qui assure la gestion, la promotion et le marketing des ports gabonais. Résultat des courses, le Port d’Owendo peut maintenant accueillir et traiter simultanément trois navires à quai. Ce qui porte dorénavant la capacité d’accueil et opération de cinq navires à quai.
Récemment, le port a accueilli du coup, trois navires d’un linéaire de 630 mètres pour le chargement de 20 000 m3 de bois débité ; ou encore, le déchargement de 11 000 mégatonnes d’hydrocarbures. «Avec ce nouveau linéaire opérationnel, nous allons réduire considérablement les temps d’attente des navires en rade. Ce qui aurait une incidence sur l’augmentation du trafic de navires et de marchandises», a souligné le technicien de l’Oprag.
Par ailleurs, a-t-il estimé, «ce linéaire opérationnel va nous permettre de mettre en place des contrats de performances dont l’incidence est positive pour le port. Ce qui est un avantage pour la filière bois dans une moindre mesure, car on peut recevoir des navires plus importants pour l’export du bois débité».
Fruit d’un partenariat entre Olam International, Africa Finances Corporation et l’État gabonais, le NOIP confirme son ambition d’accroitre les capacités portuaires du Gabon. Au total, la réalisation de ce formidable outil économique aura nécessité plus de 207 milliards de francs CFA.