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Gabon : Le tribunal rejette la demande d’un bilan de santé d’Ali Bongo
Publié le lundi 6 mai 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo leur de ses vœux télévisés aux Gabonais le 31 décembre 2018
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Initiée par le collectif «Appel à agir», la demande d’examen médical visant à déterminer si le président Ali Bongo est toujours apte à gouverner après ses ennuis de santé datant de la fin de l’année dernière, a été rejetée par le tribunal de première instance de Libreville.

Par ordonnance datée du 2 mai 2019 et endossée par Fulgence Ongama, président du Tribunal de première instance de Libreville, la justice a rejeté la demande en référé pour «une expertise médicale sur Ali Bongo». La procédure a été initiée le 28 mars dernier, ainsi que le rappelle l’ordonnance, par «les sieurs Placide Aubiang Nzeh, Noël Bertrand Boundzanga, Franck Ndjimbi, Nicolas Nguema, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Ange Kévin Nzigou, Marc Ona Essangui, Edgard Owono, Maxime Minault Zima et dame Elza Ritchuelle Boukandou, agissant en leur qualité de citoyens Gabonais».

Ayant lancé un peu avant un «appel à agir», ce collectif avait sollicité la justice gabonaise «aux fins de désignation d’un médecin spécialiste en neurologie avec pour mission d’établir l’état de santé du président de la République gabonaise, Ali Bongo, et de définir précisément l’état des facultés physiques et mentales ainsi que sa capacité à exercer pleinement sa fonction de président de la République», indique l’ordonnance.

Le Tribunal de première instance de Libreville a qualifié de «manifestement irrecevable» la requête du collectif, indiquant : «d’une part, (que) les requérants n’ont pas qualité pour agir et que, d’autre part, la question objet de leur requête ne relève pas de la compétence du président du Tribunal de première instance statuant en matière de référé». Le juge a rappelé qu’exclusivement le gouvernement ou les bureaux des deux chambres du Parlement peuvent, selon la loi fondamentale, saisir la Cour constitutionnelle «en constatation de la vacance de la Présidence de la République ou d’empêchement définitif de son titulaire».

Le collectif «Appel à agir» ne s’est pas dégonflé pour autant. Il entend réagir publiquement sous peu. «Ce jugement renforce notre doute sur la capacité d’Ali Bongo à continuer à remplir ses fonctions présidentielles», a confié à l’AFP Marc Ona, l’un de ses membres.
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