À Makokou, chef lieu de province de l'Ogooué-Ivindo, l'Organisation Internationale de la Francophonie est passée à la phase pratique du projet visant à accompagner les femmes productrices de manioc, en mettant en place des unités de transformation de manioc dans trois quartiers de la capitale ogivine.
La mise en place des unités de transformation du précieux aliment, dans trois quartiers de la capitale ogivine, à savoir, Epassendje, Mboula et Mbolo en attendant l'ouverture très prochaine des 27 autres unités de production, témoigne de la matérialisation du programme.
A travers le Programme Francophone d'appui au Développement Local (PFADL), l'organisation Internationale de la Francophonie, en partenariat avec le Gouvernement Gabonais soutient et soulage les femmes productrices de manioc, estime un coordonateur du programme. Ces unités de production arrivent à point nommé, pour une activité commerciale lucrative et prisée par la gente féminine, qui commande un certain investissement physique pour la cuisson du manioc, aliment de base pour les autochtones, a-t-il poursuivi.
Dans le cadre pratique, le manioc trempé, ramolli et débarrassé des fibres et autres impuretés, arrive dans des réceptacles propres avant d'être passé à la machine par un opérateur formé à cet effet.
Compte tenu du caractère social du projet, les femmes s'acquittent de la modique somme de 500 F CFA par panier de 25 kilogrammes.
Un montant consacré aux charges courantes (électricité, maintenance de la machine et propreté du local construit.
Pour Désiré Mambongo, responsable de l'unité de production du quartier Epassendjé, «le lancement de cette unité de production, le 27 avril 2019, suscite engouement, au point d'en être débordé».
Le projet est coordonné par le premier adjoint au maire de la ville de Makokou, Yacinth N'no Akouma.