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Gabon : « Il n’a jamais été question pour le FMI de donner une quelconque injonction au gouvernement de liquider la GOC ou la SOGARA » (ministre du Pétrole)
Publié le samedi 4 mai 2019  |  La Libreville
Le
© Autre presse par DR
Le ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue
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Révélée comme une information par le site Africa Intelligence, éditeur de La Lettre du Continent, la nouvelle, qui a tous les atours d’une fake news, déjà fermement démentie en début de semaine par le FMI et le ministre de l’Economie (lire notre article), l’est aujourd’hui également par le ministre du Pétrole qui la qualifie « d’intox ». Nous publions ici dans son intégralité le communiqué qu’il a adressé à La Libreville.

« Une mission du Fonds monétaire international (FMI), partenaire stratégique du Gabon, vient de séjourner dans notre pays dans le cadre des visites régulières relatives à l’accord de partenariat économique entre cet organisme financier international et notre pays.

Il ressort des entretiens avec les plus hautes autorités et de l’échange que j’ai eu avec cette délégation, en ma qualité de ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, que le FMI apprécie et salue les réformes structurelles engagées par le gouvernement et notamment dans notre département.

Aussi, il n’a jamais été question pour le FMI de donner une quelconque injonction au Gouvernement gabonais de liquider la compagnie nationale des Hydrocarbures, la Gabon Oil Company (GOC) ou la Société gabonaise de raffinage (SOGARA).

Il convient de rappeler à toutes fins utiles que le FMI n’a pas vocation à se substituer à un État mais à accompagner les États au développement inclusif par les politiques publiques porteuses de croissance.

Par conséquent, les rumeurs relayées sur une supposée liquidation de la GOC et de la SOGARA ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux.

A cet effet, le ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, invite certains médias à la conscience professionnelle, l’éthique et la déontologie dans le traitement de certaines informations stratégiques et souveraines pour l’État. »

Pascal Houangni Ambouroue, Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures
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