Par la voix du ministre du Pétrole, le gouvernement a coupé court, ce 2 mai, aux rumeurs de liquidation de Gabon Oil Company (GOC) et la Société gabonaise de raffinage (Sogara) par le Fonds monétaire international (FMI). «Le FMI n’a pas vocation à se substituer à un État», a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.
Le Fonds monétaire international (FMI) va-t-il liquider Gabon Oil Company (GOC) et la Société gabonaise de raffinage (Sogara), présentées comme des gouffres à sous ? Que nenni, a affirmé le ministre du Pétrole, ce 2 mai. Telle une trainée de poudre, ces informations se sont répandues durant la mission du FMI à Libreville, du 24 au 30 avril dernier.
«Il ressort des entretiens avec les plus hautes autorités et de l’échange que j’ai eu avec cette délégation, en ma qualité de ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, que le FMI apprécie et salue les réformes structurelles engagées par le gouvernement et notamment dans notre département», a rappelé Pascal Houangni Ambouroue. «Aussi, il n’a point été question pour le FMI de donner une quelconque injonction au gouvernement gabonais de liquider la compagnie nationale des Hydrocarbures ou la Sogara», a affirmé le membre du gouvernement.
Et le ministre du Pétrole de souligner que le FMI n’a pas vocation à se substituer à un État. Mais plutôt, accompagner les États au développement inclusif par les politiques publiques porteuses de croissance. «Par conséquent, les rumeurs relayées sur une supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux», a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.
Une mise au point qui a le mérite d’être claire. 24 heures plus tôt, c’est le chef de la délégation du FMI à Libreville, en personne, qui a coupé court à ces rumeurs virulentes. «On semble donner beaucoup de pouvoirs au FMI, parmi ceux qui ne lui incombent pas. Le FMI n’a pas le pouvoir de liquider des entreprises qui appartiennent à des États souverains», a affirmé Boileau Yeyinou Loko. Fin des débats.