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Justice : Le ROLBG exige la «libération immédiate» de Marie-Claudette Ndagui
Publié le vendredi 3 mai 2019  |  Gabon Review
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Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a exigé, le 2 mai à Libreville, la libération immédiate et sans condition de Marie-Claudette Ndagui, pour jugement et sanction disproportionnés contre la militante des droits humains.

Particulièrement préoccupé par la détention jugée injuste de la militante des droits humains, Marie-Claudette Ndagui, emprisonnée depuis trois mois, le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) donné de la voix. Le 2 mai à Libreville, présentant un ensemble de faits présentés comme désobligeants à l’encontre du procureur de la République, Georges M’paga a exigé la «libération immédiate et sans condition» de Marie-Claudette Ndagui.

Selon les faits portés à la connaissance du ROLBG, le procureur de la République entretiendrait un vaste réseau de malversation, de corruption comprenant ses substituts, la mairie de Libreville et certains agents des commissariats de Libreville. Georges M’paga allègue d’ailleurs que plusieurs personnes défendues par Marie-Claudette Ndagui, notamment Latifa et Tall, auraient recouvré la liberté, contre leur silence.

«Monsieur Tall a été condamné après avoir refusé de donner aux agents de police, une somme d’argent qu’il était incapable de donner, pour que son matériel de production lui soit restitué. Le week-end dernier, le ROLBG est entré en possession d’un enregistrement audio de madame Latifa. Le contenu de cette bande audio indique que dame Latifa a subi un traitement inhumain de la part des agents de police d’un commissariat de la place, pour avoir refusé de continuer à verser des sommes d’argent à ces derniers dont les montants varient entre 50.000 et 350.000 francs CFA», a expliqué le président du ROLBG.

Remonté par la condamnation de Marie-Claudette Ndagui, qui a écopé de huit mois d’emprisonnement ferme et quatre mois de sursis, mais également d’une amende de 10 millions de francs CFA pour des «propos outrageux» à l’endroit du procureur de la République, le président du ROLBG a interrogé sur le «sens d’une perquisition dans une affaire d’injures publique et de diffamation qui fait partie des flagrants délits». «Madame Ndagui pouvait-elle avoir droit à une procédure judiciaire équitable alors qu’elle a en face d’elle le procureur de la République ?», a demandé Georges M’paga.

Pour le leader de la société civile, en attente de réponses à ses questionnements, Marie-Claudette Ndagui a subi un jugement et une sanction disproportionnée et scandaleuse qui constituent pour eux, la mise en évidence d’une atteinte à la liberté d’expression. «Dans ce pays, la justice est décriée et impliquée dans beaucoup de scandales. C’est une justice qui a choisi son camp et qui est aux ordres», a déclaré Georges Mpaga, assurant tout de même que l’état de santé de madame Ndagui s’est amélioré. «Le médecin qui la suit reste confiant par rapport à son rétablissement définitif», a-t-il conclu.
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