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1er Mai 2019 / Oyem : Plaidoyer pour un Gabon exempt de pauvreté, de discrimination et d’injustice
Publié le vendredi 3 mai 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Le Secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Janvier Akué Evouna, a fait un plaidoyer en faveur d’un Gabon exempt de pauvreté, de discrimination et d’injustice, à l’occasion de la célébration, le mercredi 1er mai à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), de la Fête internationale du travail.

Après avoir dressé un tableau sombre de la situation économique mondiale, marquée notamment par des crises incessantes et la montée de la pauvreté, le Secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise a souhaité la construction d’un Gabon exempt de pauvreté, de discrimination et d’injustice, où la menace de guerre et d’oppression est inexistante.

«Un Gabon où les extrêmes d’opulence et de misère auront été éliminées, et où les hommes et les femmes auront des chances égales de travailler pour réaliser leur potentiel et partager avec la communauté, un travail décent pour tous», a-t-il ajouté, dans sa déclaration de circonstance.

Selon Janvier Akué Evouna, cette centrale syndicale demeure favorable à un Gabon véritablement démocratique, où les gouvernements successifs seront comptables de leurs actes auprès des citoyennes et citoyens, du niveau local à celui des organisations de coopération internationale.

La COSYGA souhaite également des processus démocratiques véritables, fondés sur le respect et l’application des droits humains fondamentaux pour régenter les concentrations du pouvoir privé et des grandes entreprises.

C’est dans cette optique qu’il a souhaité que les enfants gabonais puissent bénéficier d’une éducation permanente et qu’ils progressent tout au long de leur vie, en ayant de réelles perspectives d’obtenir les meilleures conditions de vie que les nôtres.

Cette vision, soutient-il, peut se concrétiser par un mouvement syndical libre, indépendant et démocratique, considéré comme une force de propositions.

C’est pour cette raison, justifie le syndicaliste, que la COSYGA se refuse d’un certain «syndicalisme à la Gabonaise, qui ne cesse de s’instaurer et selon lequel, les négociations nationales engagées entre le gouvernement et les syndicats n’ont été qu’une simple mise en scène du pouvoir, mise en scène agrémentée par les pseudo-syndicats acquis à sa cause. Tant et si bien que les travailleurs sont toujours dans l’attente des résultats définitifs desdites négociations qui ont fait autant de bruits».

En outre, consciente du respect des institutions nationales, dont le patronat, le gouvernement et le président de la République, la COSYGA se pose, entre autres, les questions de savoir qui doit veiller à l’application des accords conclus avec le gouvernement, et qui doit faire appliquer les décisions du gouvernement?

C’est justement à cet égard, qu’exprimant son scepticisme face aux récentes mesures d’austérité prises par le gouvernement quant à l’assainissement des finances publiques, la centrale syndicale préconise, entre autres, la réduction de la taille de certaines institutions de la République, tels que le gouvernement et le Parlement, une refonte totale des rémunérations des hommes politiques, des hauts dignitaires et des agents de l’administration publique, soulignant que «les dribbles politiques, géopolitiques, le paternalisme et autres miaulements risqueraient de plonger le Gabon dans une situation inconfortable face à la mondialisation».

«Nous réitérons avec force l’harmonisation de la justice sociale et l’esprit d’équité par les pouvoirs publics, ainsi que la mise en place des instruments de la République permettant d’aboutir à une meilleure croissance, pour que vive la dignité humaine dans un Gabon libre et souverain», a conclu le Secrétaire provincial adjoint de la COSYGA.

Jean-René Bé Missang
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