Libreville – La dernière délégation du Fonds monétaire international (FMI) qui a effectué une revue de plus d’une semaine au Gabon a suggéré avec insistance à l’Etat gabonais son partenaire de fermer assez rapidement la Société gabonaise de raffinage (SOGARA) dont les performances techniques sont devenues quasiment nulles, a appris Gabonactu.com de source proche du dossier.
Le FMI estime qu’importer le carburant nécessaire pour le marché local deviendrait moins coûteux. La SOGARA a atteint ses limites, selon le FMI. Les capacités de raffinage actuelles de SOGARA sont de 30%. Le reste du produit se transforme en rejet donc en goudron et autres dérivés du pétrole or que les nouvelles usines actuelles raffinent jusqu’à 80% du pétrole brut.
L’institution du Breton woods pointe aussi une mauvaise gestion de la raffinerie.
« C’est dur d’accéder à suggestion du FMI. Nous négocions », a confié une source gabonaise digne de foi.
Libreville considère la demande du FMI comme un coup dur. Le pays a décidé depuis quelques années de ne plus exporter 100% des riches de son sol et sous-sol à l’état brut. Il est question de promouvoir l’industrialisation du pays et SOGARA a longtemps été un modèle.
SOGARA n’est pas l’unique canard boiteux dont la tête est mise à prix par le FMI. Il y a la filiale de communication de Gabon oil compagny (GOC). Gabon oil marketing est aux yeux du FMI une source inutile de dépenses. Le pétrole n’étant pas un produit de consommation de masse, une compagnie de marketing n’est pas forcément nécessaire, selon le FMI.
Poste Bank, la Banque de l’habitat du Gabon (BHG) et la Banque gabonaise de développement (BGD) sont les autres entreprises à liquider pour soulager les finances publiques, assure le FMI.