Annoncée depuis plusieurs mois à la faveur de la signature d’un contrat avec le groupe français Engie, la construction de huit centrales solaires devrait démarrer à la moitié du mois de mai prochain. Assurant la maîtrise d’ouvrage, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) s’y attelle déjà.
Huit mois après la signature, à Libreville, d’un contrat avec le groupe français Engie, les travaux de construction des futures centrales solaires devraient bientôt démarrer à Ndjolé, Booué, Ovan, Makokou, Mekambo, Medouneu, Bitam et Minvoul. Le souhait exprimé par la CDC, maîtresse d’ouvrage, est de voir les travaux de terrassement et d’aménagement des terrains devant accueillir ces installations démarrer le 15 mai 2019 au plus tard. Ceux-ci devront durer 30 jours. À cet effet, la structure dirigée par Herman Régis Nzoundou Bignoumba a lancé, le 26 avril, un appel d’offres visant les entreprises de BTP locales.
Devant être réalisée par Ausar Energy, la filiale de Engie, la construction des huit centrales solaires dans huit localités différentes du Gabon répond à l’engagement pris par le pays en 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris. L’administrateur directeur général de la CDC rappelle, en effet, que «le Gabon s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici à 2025».
«L’énergie [étant] le troisième secteur le plus émissif après le changement d’affectation des terres et le torchage de gaz [ces centrales solaires] permettront de contribuer à la baisse du bilan carbone national, grâce à une économie annuelle d’un million de litres de fuel, soit près de 3000 tonnes de CO2. Ce projet permettra également de réduire de 40% les coûts de production de la SEEG et les délestages subis par les populations ciblées», explique Herman Régis Nzoundou Bignoumba.
Les huit centrales solaires photovoltaïques devraient permettre de parvenir à une capacité totale de 2,2 mégawatts.