Difficulté majeure pour les populations à travers tout le pays, l’absence de routes est aujourd’hui un frein au développement du pays. Dans le cas de l’Ogooué Ivindo, province oubliée par les autorités malgré d’immenses richesses, le réseau routier constitue un véritable parcours du combattant pour les populations en dépit de la récente présence « sur le terrain » du ministre en charge de l’Equipement et des Travaux publics Arnauld Calixte Engandji.
Alors que le ministre en Charge de l’Equipement et des Travaux publics Arnauld Calixte Engandji et celui des Sports Alain Claude Bilie By Nze (en sa qualité de notable de la région), étaient récemment en visite sur le périlleux axe Makokou-Tsinkele, accompagnés du Représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) Robert Masumbuko, il semblerait que cette visite n’ait rien changé à la situation. Pis, depuis cette visite la route est devenue quasiment impraticable, et ce, même pour les conducteurs les plus aguerris.
En effet, pour les habitués du tronçon Ovan-Makokou, la situation est plus que préoccupante voire désastreuse. Véritable bourbier par endroits, à défaut d’être simplement coupé comme c’est le cas à Tsinkele, l’axe Ovan-Makokou est un véritable révélateur de l’incapacité du gouvernement, à offrir un réseau routier de qualité aux populations à travers tout le pays et particulièrement dans l’Ogooué Ivindo.
Certains conducteurs qui empruntent régulièrement ce tronçon, se sentent d’ailleurs abandonnés par les pouvoirs publics, considérant que ces derniers ont « sciemment » négligé le département de l’Ivindo qui est une véritable calamité, alors que celui de la Mvoung est bitumé. Des questions demeurent donc sur les raisons de cet abandon, quand on sait qu’à Tsinkele, le matériel de la société chinoise qui devait réaliser les travaux au début des années 2010, y est bien présent et recouvert de poussière.
A charge donc pour l’actuel ministre de l’Equipement et des Travaux Publics Arnauld Calixte Engandji qui ne cesse de rappeler qu’il est « sur le terrain », de résoudre ce problème qui freine le grandement le développement économique d’une province qui de par sa superficie et ses richesses, est l’une des plus importantes du pays. Le tout sans oublier les nombreux risques d’accidents auxquels sont confrontées les populations.