Libreville – Le Secrétaire général de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, Dieudonné Robert Obanga, a affirmé dans une déclaration lue sur le plateau de Gabon 1ère (Télévision d’Etat) dimanche au journal de 20 heures que le campus de l’UOB est érigé aujourd’hui en haut lieu d’activités interlopes dont les plus prenantes sont le trafic des stupéfiants, la prostitution, le vol avec effraction et des agressions physiques par personnes.
« Le campus de l’UOB est érigé aujourd’hui en haut lieu d’activités interlopes dont les plus prenantes sont le trafic des stupéfiants, la prostitution, le vol avec effraction et des agressions physiques par personnes », a clamé devant la nation le premier responsable administratif de la plus grande université du Gabon.
Dieudonné Robert Obanga qui lisait son texte la gorge nouée, le visage grave a expliqué que l’insécurité dans le campus de l’UOB n’est pas une nouveauté. L’explosion des cas ce mois en cours explique cette sortie.
Le 4 avril dernier, Sidoine Moudouma Moudouma, enseignant permanent au département d’études anglophones a été agressé dans le campus en milieu d’après midi alors qu’il vaquait à ses occupations.
Le 24 avril 2019, soit 20 jours après, ce sont deux étudiantes qui ont été attaquée à l’arme blanche. Il s’agit de Gérard Géraldine Ndomba du département de l’Economie et de Kolia Cliforth Obame Obame du département de sociologie. Mlle Obame Obame, grièvement blessée, est actuellement hospitalisée dans un centre de santé de Libreville où elle a reçu la visite du ministre d’Etat à l’Enseignement supérieur, des autorités rectorales et des représentants des étudiants.
Le Secrétaire général de l’UOB pointe l’inexistence d’une barrière solide et la présence dans le campus de très nombreux bâtiments inachevés comme les principales causes de cette insécurité.
Dieudonné Robert Obanga presse les autorités nationales à se pencher urgemment sur la question.
Construite sans style ni élégance, l’UOB est une succession de bâtiments entrecoupés des hautes herbes et des constructions inachevées où se cacheraient des bandits. D’importantes sommes d’argent investies pour la modernisation du campus n’ont pas radicalement changer le visage de ce temple du savoir qui ne reflète pas la réputation du petit Emirat pétrolier du golfe de Guinée qu’est le Gabon.