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Opération Mamba : Acquitté, Blaise Wada pardonne, mais attend sa réhabilitation
Publié le lundi 29 avril 2019  |  Gabon Review
Blaise
© Autre presse par DR
Blaise Wada, ancien directeur général de l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET)
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Accusé de détournements de deniers publics, Blaise Wada était condamné à 20 ans de prison le 26 avril 2018. Après 27 mois de détention, l’ancien coordonnateur de l’Ucet avait été finalement acquitté par la Cour de cassation le 12 avril. S’il pardonne l’injustice, Blaise Wada a sollicité le 26 avril lors d’une conférence de presse, sa réhabilitation et la restitution de ses bons de caisse non perçus depuis sa détention.

Deux semaines après son acquittement par la Cour de cassation, dans le cadre de l’affaire de détournement de deniers publics qui lui a valu 27 mois de détention à la prison centrale de Libreville, Blaise Wada est sorti de sa réserve le 27 avril.

À la faveur d’une conférence de presse tenue conjointement avec ses conseils, Martial Loundou et Jean-Paul Moubembe, l’ancien Coordonnateur de l’Unité de coordination des études et des travaux (Ucet), a appelé au pardon, bien qu’estimant avoir été victime d’une injustice. «Je vous invite à l’élévation. Pardonnez à toutes les personnes tapies dans l’ombre qui ont été à l’origine de cette injustice, parce qu’avec 1,8 million d’habitants, le Gabon notre pays, n’a pas besoin que ses enfants se fassent la guerre», a déclaré Blaise Wada.

Jugé le 26 avril 2018, Blaise Wada était poursuivi dans le cadre de l’Opération Mamba enclenchée par les autorités de la République. L’ancien Coordonnateur de l’Ucet avait écopé d’une lourde peine de 20 ans d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de deux milliards de francs CFA, avant d’être acquitté le 12 avril par la Cour de cassation.

Pour Maître Martial Loundou, la procédure ayant abouti à cette condamnation avait été viciée dès le départ. Vu que le dossier ne contenait pas l’acte de la Cour des comptes prouvant la culpabilité de son client. À en croire l’avocat, «les magistrats avaient jugé selon leur propre conviction sans preuves ni éléments irréfutables de droit. C’est ce qui explique d’ailleurs la décision sans appel de la Cour de cassation du 12 avril».

Mais tout ceci appartient désormais au passé, a estimé Blaise Wada. L’heure est au pardon et la réconciliation, ce d’autant que «l’erreur de justice avait été réparée», a-t-il déclaré. Estimant encore avoir beaucoup de choses à offrir à son pays, Blaise Wada a sollicité sa réhabilitation. Selon lui, cette réhabilitation est du ressort des ministères de la Fonction publique l’ayant recruté et de celui de Travaux publics où il exerçait en tant qu’ingénieur en génie civil, option hydraulique. Il souhaite également récupérer ses bons de caisse, correspondant à toute la période de sa détention afin, dit-il, de «s’occuper dignement de sa famille».

Pour Maître Moubembe, la décision de la Cour de cassation du 12 avril est une décision de principe. À ce titre, «toutes les personnes illégalement détenues pour les détournements de deniers publics dans le cadre de l’Opération Mamba doivent être libérées. Parce qu’elles n’ont plus leur place en prison », a conclu l’avocat.
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