Libreville – Le Gabon a célébré en différé la 12ème Journée Mondiale du Paludisme sous le thème: « zéro palu, je m’engage », avec l’ambition d’éradiquer cette maladie à l’horizon 2030 conformément aux Objectifs de développement durable (ODD) que s’est assigné le pays pour contribuer au bien-être des populations.
« L’appropriation de ce nouveau concept, Zéro palu, je m’engage, par tous et l’engagement du secteur privé qui est un complément indispensable pour accompagner le gouvernement, devrait permettre de faire du Gabon un pays sans paludisme », a indiqué dans laïus circonstanciel Anne Marie Ambourouet représentante de la ministre de la Santé.
Au cœur de la rencontre qui a marqué la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme au Gabon, le ministère de la santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale a organisé des échanges scientifiques qui visaient à encourager les efforts des acteurs et permettre par la même occasion de s’approprier les stratégies à adopter dans les directives nationales de lutte contre cette maladie au Gabon.
Au Gabon comme dans bien d’autres pays africains, les mesures appropriées qui ont fait leur preuve sur le long terme dans la lutte contre le palu, sont notamment l’utilisation de la moustiquaire imprégnée, d’insecticide à longue durée d’efficacité, associée à une gestionnaire saine du milieu vital et plus spécifiquement, l’assainissement de proximité qui, aideront à réduire significativement la transmission des vecteurs du paludisme.
Au Gabon, le paludisme demeure encore de par sa prévalence, près de 25%, la première cause de morbidité et la première cause de décès chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
On note également un accroissement de la prévalence des formes graves chez les enfants entre 5 et 10 ans, de plus en plus de forme d’urgence et les formes graves touchant les adultes.