Les impondérables auxquels le Gabon a fait face en 2018 l’ont poussé à dépenser un peu plus pour combler sa demande intérieure en hydrocarbures. Le gouvernement a dépensé 132,4 milliards de francs CFA contre 64,5 milliards l’année précédente pour satisfaire cette demande.
Le déficit de production de la principale raffinerie du pays a été un grand handicap pour le pays. À cause de cette situation, le Gabon a presque doublé ses importations d’hydrocarbures en 2018. Elles sont passées de 64,5 milliards à 132,4 milliards de francs CFA.
Pour satisfaire sa demande, le pays s’est tourné vers les marchés de la sous-région et de l’Afrique de l’ouest. Le Cameroun et le Togo ont été sollicités pour le gazole et l’essence ordinaire et celle destinée à l’aviation. Pour le gaz butane liquéfié, il s’est orienté vers la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville.
Selon le site d’information Conjonctureseconomiques, ces importations réalisées par la Société gabonaise de raffinerie (Sogara) et Gabon Oil Marketing (Gom) ont atteint un volume de 408 157 tonnes métriques contre 254 432 tonnes un an auparavant, soit une augmentation de 60,4 %. Le gouvernement a ainsi dépensé 132,4 milliards de francs CFA contre 64,5 milliards en 2017.