Libreville – Un activiste gabonais a proposé dans les réseaux sociaux sa solution facile, rapide et efficace pour réduire le train de vie de l’Etat suggéré avec insistance par les bailleurs de fonds (FMI et Banque mondiale).
Selon cet activiste qui s’exprime sous le couvert de l’anonymat, l’Etat ne devait pas « s’attaquer aux gagnes petits qui ne sont pas responsables de la dilapidation de l’argent du pays ».
L’activiste propose la réduction des membres du gouvernement à hauteur de 50%, La suppression de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI), la suppression du Sénat (2ème chambre du parlement gabonais), la suppression des soldes forfaitaires attribués aux personnes nommées à des fonctions politiques, la réduction de 30% du nombre des députés et la suppression du Conseil National de la Démocratie (CND).
L’activiste n’a rien inventé. Ces propositions ont déjà été faites dans le passé par d’autres. Il ne fait cependant aucune estimation des économies qui résulteraient de ces mesures.
Le pouvoir a de son côté réduit de 40% les effectifs des membres des cabinets du Président de la République, du Premier ministre et des ministres. L’achat des véhicules de luxe a été interdit dans l’administration, les frais de fonctionnement de certaines institutions ont également été réduits. Les voyages en classe affaire interdit à une catégorie d’agents du public.
Le gouvernement a réaffirmé le gel des recrutements, avancements et reclassements. Il préconise appliquer une nouvelle taxe de 5 à 15% que paieraient les fonctionnaires dont les salaires commencent à 650 000 FCFA et plus. 50% des effectifs des agents de la main d’œuvre non permanente seront remerciés. Plusieurs nouvelles taxes verront le jour pour collecter plus de recettes alors que certaines subventions seront supprimées pour faire des économies à l’Etat. C’est le cas de la subvention des produits pétroliers.