Depuis 2004 les habitants de Port-Gentil devaient se rendre à Libreville pour leurs demandes de visa pour la France. Avec l’inauguration, le mardi 23 avril, dernier d’un nouveau service visa dans la capitale économique, ils vont désormais, à nouveau, pouvoir le faire sur place.
Fini les tracas financiers et autres casse-têtes concernant l’hébergement pour les Portgentillais appelés à un rendez-vous chez TLScontact dans le cadre leurs demandes de visa pour la France. Depuis le 25 avril dernier, en effet, il est désormais possible de déposer une demande de visa pour la France à la chancellerie détachée de Port-Gentil. Ce, les 2èmes et 4èmes lundi du mois.
Ce nouveau service visa a été inauguré le lundi 23 avril dernier par Francy Degardin, Consule générale de France. Les étrennes ont eu lieu au consulat de Port-Gentil en présence de Christophe Deherre, directeur régional de TLScontact pour l’Afrique sub-saharienne, et des autorités administratives et judiciaires de l’Ogooué-Maritime et de la commune de Port-Gentil.
Selon Francy Degardin, «ce nouveau service délocalisé répond à une demande récurrente des autorités gabonaises, des chefs d’entreprises, surtout français, et des habitants de Port-Gentil». La ville pétrolière compte 8% des 60.000 personnes ayant frappé à la porte de TLScontact durant les trois dernières années. Un chiffre qui justifie l’ouverture de cette antenne, à en croire la Consule générale de France.
Comme à Libreville, les prestations proposées par TLScontact comprennent la prise de rendez-vous en ligne, l’accueil des demandeurs à un guichet sur place pour le dépôt de la demande, la collecte des données biométriques, l’information des demandeurs sur les justificatifs à fournir à l’appui des demandes de visas et la restitution des passeports par courriels express.
Il reste que l’instruction des dossiers et la décision finale demeurent de la seule compétence du Consulat général de Libreville. Par contre, la pérennité de ce service décentralisé dépendra de la fréquence de la demande dans la capitale économique.