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Lutte contre le paludisme : Le CS4ME lance ses activités
Publié le jeudi 25 avril 2019  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le directeur de l’environnement entouré du CS4ME Gabon
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Paris abritera la cérémonie officielle de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme le 25 avril. Celle-ci coïncide avec le lancement officiel des activités du Réseau mondial de la Société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME). En prélude à cet événement, la section Gabon a officiellement été mise en place le 23 avril.

Le Réseau mondial de la Société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME) sera officiellement lancé, le 25 avril à Paris, lors de la cérémonie officielle de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Créé en juillet 2018 en Australie, au cours du premier congrès mondial de la lutte contre le paludisme, notamment lors d’un atelier organisé par le Réseau des défenseurs du Fonds mondial (GFAN) qui lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, sa vocation est de parvenir à l’élimination du paludisme.

En prélude à cet événement, les activités du CS4ME section Gabon ont officiellement été lancées le 23 avril au cours d’un atelier ouvert par le directeur général de l’Environnement et de la protection de la nature, Emmanuel Bayani Ngoyi.

«Que ce réseau qui se met en place dans le cadre du Réseau mondial de la société civile pour l’élimination du paludisme soit un réseau dynamique et contribue à l’atteinte du paludisme zéro» a-t-il déclaré, invitant la section Gabon à mettre en place des projets qui contribueront à l’assainissement du cadre de vie. Pour lui, les questions de santé et d’environnement sont indissociables et le paludisme ne saurait se soustraire à cette observation. Dans cette optique, il a invité la section Gabon CS4ME à mettre en place une politique intégratrice qui tienne compte de la contribution et la participation des administrations en charge des questions de santé, d’assainissement et d’environnement. «Il ne faudrait plus que le réseau reste muet», a-t-il dit au regard des dégâts du paludisme en Afrique en général et au Gabon en particulier.

Selon le Dr Safiou Abdou Razack, directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), «le paludisme est toujours un grave problème de santé publique au Gabon». Bien que le Gabon ait connu un recul de la maladie, lorsque le pays disposait des financements du Fonds mondial, il y a eu une forte recrudescence de la maladie avec la disparition de cet appui. Le taux de prévalence palustre est de 25% au Gabon et la maladie reste la première cause de décès chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. «Ce qu’on constate en ce moment, c’est qu’il y a une forme grave chez les enfants entre 5 et 10 ans. Et il y a déjà quelques cas de paludisme grave des adultes au niveau des urgences. Plus que jamais, le paludisme appelle une action forte pour pouvoir endiguer cette progression», a-t-il fait savoir.

Pour atteindre cet objectif, l’implication des réseaux et ONG est nécessaire, car, «Ils sont à même de sensibiliser directement les communautés», a déclaré Safiou Abdou Razack qui se réjouis de la mise en place de la section Gabon du CS4ME. L’atelier s’est penché sur les 5 actions prioritaires qu’elle mènera cette année, dont le plaidoyer et la sensibilisation pour l’élimination du paludisme. «Si on attend trop, on passe au paludisme grave. Non seulement ça coûte plus cher, mais, quel que soit le plateau technique, il y aura toujours des décès», a souligné le directeur du PNLP. «Et ça, les ONG peuvent nous aider à le faire comprendre à la communauté», a-t-il poursuivi.

Le CS4ME veut unir toutes les organisations de la société civile et les communautés pour l’élimination du paludisme. Lors du lancement officiel de ses activités à Paris, le Gabon qui veut se positionner comme un maillon fort du réseau sera, entre autres, représenté par le vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou.
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