Un symposium international axé sur les « Aires protégées littorales » et le «développement urbain» se tient à Libreville du 23 au 26 avril courant. Il est organisé dans le cadre du projet baptisé « Arc d’Emeraude ». Ce projet, estimé à 11 millions d’euros, est financé dans le cadre de l’Accord de conversion de dettes (ACD) France-Gabon et mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD).
En clair, la mise en œuvre du projet «Arc d’Émeraude» permet d’aller vers une meilleure gouvernance des aires en encourageant une gestion intégrée des espaces naturels et des aires protégées, de valoriser l’exceptionnelle richesse de la forêt gabonaise, notamment auprès de ses riverains librevillois et de renforcer la prévention des menaces pesant sur les aires protégées.
Elle vise également l’amélioration des connaissances scientifiques sur les écosystèmes littoraux de Libreville, à des fins de gestion des écosystèmes et des services environnementaux qu’ils procurent aux populations et l’optimisation de l’aménagement des aires protégées de même que leur mise en valeur par des actions éducatives et récréatives. Elle donne enfin, l’orientation du développement périurbain autour des aires protégées de Libreville et des communes voisines de manière durable.
Le symposium organisé à Libreville vient enrichir le dialogue science-décideurs, en vue d’intégrer les résultats des connaissances scientifiques dans la prise de décision et dans la gestion optimale des politiques de développement des activités humaines.
Il est co-organisé par l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN), le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), l’Institut de recherche pour le développement (IRD-France), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), l’Université de Douala et la Wildlife Conservation Society (WCS).