Le Premier ministre a pris part le 19 avril dernier à l’ouverture de la session d’enseignement sur le respect de la dignité et des droits humains de la population carcérale féminine, à la prison centrale de Libreville. Un événement qui entre dans le cadre de la politique générale de Julien Nkoghe Bekale, avec en toile de fond la mise en oeuvre d’actions de vulgarisation et de sensibilisation des citoyens, en particulier des femmes, sur leurs droits et devoirs.
Le chef du gouvernement a pris part à l’ouverture de la session d’enseignement sur le respect de la dignité et des droits humains de la population carcérale féminine le vendredi 19 avril dernier, lit-on dans un communiqué de la Primature. Cette visite à la prison centrale de Libreville était l’occasion pour le Premier ministre de rappeler sa déclaration de politique générale qui prévoit des actions de vulgarisation et de sensibilisation des citoyens, en particulier des femmes, sur leurs droits et devoirs.
Pour le gouvernement, cette rencontre s’inscrit dans la continuité de la célébration le 17 avril dernier de la Journée nationale de la femme et la marche organisée par Sylvia Bongo Ondimba, épouse du chef de l’Etat et soutenue par le chef du gouvernement contre les violences faites aux femmes. C’était l’occasion pour l’équipe gouvernementale de plaider pour une amélioration des conditions de vie des populations carcérales, en particulier les femmes.
« La loi fondamentale ainsi que les conventions internationales en matière de droits humains auxquelles notre pays a souscrites, consacrent les droits de la femme et le respect de sa dignité. C’est pour l’amélioration des conditions de vie de cette catégorie de la population que le gouvernement est à pied d’œuvre pour l’harmonisation du droit domestique au droit international, en vue du renforcement de la législation nationale relative à la promotion et à la protection des droits humains de la femme au Gabon », a déclaré le ministre d’État, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou au cours de son allocution.
Faisant d’une pierre deux coups, le Premier ministre a profité de cette rencontre pour visiter les quartiers des femmes détenues à la prison centrale de Libreville ainsi que l’exposition des objets confectionnés par ces dernières, conclut le communiqué.