Art et CultureMaster Class Beauty 2019 : « Une contribution pour l’émancipation de la femme, son autonomisation et l’égalité des genres dans notre pays » dixit Zohra Ndong Mba
C’est aussi ce qu’il fallait retenir de ce rendez-vous inédit de Libreville, selon la présidente du comité d’organisation. Pendant trois (3) jours, près de 200 participants, amateurs et professionnels ont bénéficié de ces sessions de formation et de renforcement des capacités dans le domaine de la coiffure, make up et coaching en image.
Master Class Beauty (MCB) dans sa première édition avait un caractère international, avec la participation de Nallah Balassama Sangare, Nawal El Assad et Nicole Pembrook,toutes en provenance de l’étranger. Rendue possible grâce à l’agence Tropic Vision, et l’association L’Appel des Mille et Une, cette rencontre avait pour objectif aussi d’ajouter une touche de professionnalisme, enrichir les compétences, booster les vocations, et créer de la plus-value.
Au sortir de ces sessions de formation, tous les participants se disent satisfaits de l’expérience qu’ils souhaitent déjà revivre l’année prochaine. Un souhait qui a reçu un écho favorable, auprès des initiateurs, notamment Zohra Ndong Mba, qui déclaré que « ces trois ravissantes coaches nous ont donné tous les rudiments pour qu’on puisse être des femmes belles, des femmes habillées correctement à des événements bien précis ».
L’Appel des Mille et Une qui fait dans la promotion du leadership féminin et l’autonomisation de la femme gabonaise peut déjà se satisfaire des retombées de cette première édition. En effet, la chaine de télévision Gabon 24 a recruté deux maquilleuses pour les besoins de ses productions. Ce qui n’est pas rien pour un métier qui n’est pas très valorisé et rémunéré à sa juste valeur. Ce fut donc le temps de la formation, la création d’une passerelle entre les professionnels de la beauté et le grand public.
Cette rencontre qui se tenait dans la foulée de la célébration de la Journée Nationale de la Femme voulait à sa manière rendre hommage à cette femme gabonaise, en lui donnant les outils pour mieux se valoriser. Car, comme l’a signifié la présidente du comité d’organisation, « l’homme a toujours le besoin de se perfectionner. On peut être des professionnels, mais on apprend tous les jours. Au moins quand ils sortent de là, ils sont mieux outillés et ils pourront mieux prendre soin de leur clientèle. Donc je suis ravie, par rapport à cela, j’ai marqué un plus ».