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Les Woleu-ntémois sensibilisés sur une meilleure gestion de la faune et de la forêt
Publié le samedi 20 avril 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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Une mission de la direction générale de la faune et de la forêt du ministère gabonais des Eaux et Forêts et de l’Environnement, a séjourné dans la province du Woleu-Ntem (nord), du 11 au 18 avril dernier, dans le cadre d’une série d’échanges avec les populations, visant une meilleure gestion de la faune et de la forêt, a appris l’AGP.

Au cours de ce séjour qui leur a permis de parcourir les cinq départements que compte la province du Woleu-Ntem, les émissaires du ministère des Eaux et Forêts ont procédé à une série d’échanges et de sensibilisation avec les différentes couches de la population, dont les chefs de quartiers et de villages, les commerçants et les restaurateurs de viande de brousse, les chasseurs et les opérateurs de la filière forêt-bois.

«Le but de notre mission est d’informer et sensibiliser les populations sur plusieurs thématiques, notamment une meilleure gestion de la faune sauvage, les conflits hommes/faune, que nous connaissons actuellement dans notre pays. Nous voulons également sensibiliser les opérateurs économiques sur un nouvel outil de travail et de gestion de la faune, qui est le point de protection de la faune dans les concessions, que ce soient des concessions forestières, minières, agro-industrielles, pétrolières et autres», a déclaré la Directrice des études, de la programmation et de la communication du ministère des Eaux et Forêts (…), Michelle Ngwapaza, chef de ladite mission.

Ainsi, les chasseurs et les femmes commerçantes de gibiers ont appris qu’une législation devant réguler le commerce de la viande de brousse sur le territoire national est en cours d’élaboration. Cependant, bien que ce commerce ne soit pas encore régulé, mais le prélèvement, lui, l’est déjà.

Donc, il y a des animaux qui sont intégralement protégés, qui ne doivent pas être tués au préalable, ni être du tout commercialisés. D’où cette mission, qui ne vise pas à sanctionner pour le moment les acteurs de la filière viande de brousse, mais à les sensibiliser sur la régularité de leurs activités.

«Aujourd’hui, l’administration des Eaux et Forêts a signé un projet-pilote avec les bailleurs internationaux pour réfléchir sur la question, en vue d’essayer de réduire la pression sur la viande de brousse. Et pour ce faire, il faut proposer des alternatives aux populations locales», a précisé Mme Ngwapaza, soulignant que ce projet se concentre sur une zone-pilote située à Lastoursville, dans la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est).

Au sortir dudit projet prévu pour durer 4 ou 5 ans, ses résultats vont permettre de le généraliser à l’échelle nationale, en proposant en échange d’autres types de protéines aux populations, comme l’élevage de volaille.

En outre, a poursuivi Mme Ngwapaza, la mission était destinée à collecter les données sur les points de vente de viande de brousse, en vue d’établir une cartographie de tous les points de vente (marchés, étals, restaurants, etc.), de cerner le niveau actuel de cette activité au niveau national, et d’avoir des points GPS et des données y relatives.

«Les Eaux et Forêts ne sont pas l’ennemi de la population. Elles ont pour rôle d’aider à mieux gérer nos ressources, qui sont pour tous les Gabonais, et même pour le monde entier, que ce soit pour nous présentement ou pour les générations futures. Les agents des Eaux et Forêts viennent sensibiliser les populations sur une meilleure gestion de cette ressource, laquelle rentre au quotidien dans nos vies (que ce soit pour l’alimentation ou pour la fabrication des médicaments), et dans nos cultures», a enfin plaidé la responsable du ministère des Eaux et Forêts.

JRBM
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