Les Directeurs, Chefs des services centraux, élus locaux et autres agents de l'État concernés par la gestion des budgets étaient en réunion ce vendredi 19 avril, au gouvernorat de Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (Nord-Est), où ils ont bénéficié de rudiments à même de leur permettre d’exécuter les budgets à leur disposition, selon les normes requises en matière d'orthodoxie financière.
Les auxiliaires de la dépense publique ont été convoqués par le gouverneur de province à la demande du contrôleur budgétaire de l'Ogooué-Ivindo, Franck Martial Bikapet en vue de s'approprier les rudiments en matière de normes exigées dans l'exécution de budget de l’Etat.
La rencontre avait également pour principal objet d'instaurer un dialogue de gestion avec les ordonnateurs délégués des crédits, les responsables d'unités des programmes en fonction dans la province de l'Ogooué-Ivindo.
À la faveur d'une présentation (Power Point), Franck Martial Bikapet a rappelé que «la Budgétisation par Objectifs de Programmes (BOP) n'est pas suspendue, contrairement à ce que pensent certaines personnes».
Il a présenté la DGBFIP, le cadre juridique et les attributions qui sont celles de cette Direction générale, à savoir ; conseiller les administrateurs de crédits et ordonnateurs des budgets sur toutes les questions se rapportant à l'exécution des budgets et à la maîtrise des procédures budgétaires en vigueur, contrôler et viser tous les Actes administratifs générateurs de recettes et dépenses publiques, les titres d'engagement et les ordres de paiement des dépenses, entre autres.
L'orateur a évoqué les nouveaux principes de gestion, l'éclatement de la fonction d'ordonnateur, non sans rappeler la responsabilité personnelle de chaque administrateur de crédits dans les erreurs et ou malversations pouvant être décelées sous son autorité.
Le contrôleur budgétaire de l'Ogooué-Ivindo a également rappelé à tous, le principe de l'unicité des caisses, avant de faire observer que «bon nombre de services génèrent des recettes du fait de leurs activités, mais n'ont pas toujours le bon réflexe qui veut que cet argent soit reversé au trésor provinciale. Ce qui constitue un manquement grave à la loi», dira-t-il, avant d’indiquer que «cette fois, ne soyez pas surpris de nous voir dans vos services pour contrôles, car c'est aussi de notre compétence».
L'annonce de la disponibilité des budgets de l'année 2019, pour certaines administrations au trésor provincial, a fait place aux questions-réponses, avant que le Gouverneur de province n'appelle chaque administrateur de crédits à se conformer plus que par le passé, aux exigences de Bonne gouvernance.
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