La journée nationale de la femme a été organisée en différé ce vendredi 19 avril à Makokou, chef lieu de province de l'Ogooué-Ivindo, (Nord-Est), en présence de l'ensemble des responsables administratifs de la province.
A travers de cet événement de porté national organisé par le service provincial de la famille, en partenariat avec les associations féminines ogivines basées à Makokou, les organisateurs ont réfléchi autour de la thématique choisie pour la célébration, à savoir, «Les violences faites aux femmes».
Les réflexions qui ont tourné autour du thème cité ont facilité les échanges non sans appeler la femme ogivine à faire montre de plus de courage et d'intolérance face au phénomène qui tend à prendre de l'ampleur.
L'assistance, composée de femmes, des Directeurs et Chefs des services centraux et élus locaux de la capitale Ogivine, a eu droit à deux présentations.
La première en rapport avec le thème de la journée, présentée par Mme Judith Akoma et la seconde par Mme Ingrid Kama, Procureur de la République près le tribunal de première instance de Makokou, sur le thème, «la condition de l'enfant sous l'autorité du père et de la mère». Une thématique qui cadre parfaitement avec un fait social récurrent dans la province de l'Ogooué-Ivindo.
Judith Akoma, dans sa présentation, a retracé l'histoire des luttes féministes aux États-Unis avant de donner la définition du concept de violence, ses différentes formes, notamment «physiques, sexuelles, psychologues, économiques, morales, et même religieuses, les conséquences qui en découlent et la nécessité aujourd'hui pour la femme de s'armer de courage pour les dénoncer afin que cessent ces pratiques qui avilissement, terrorisent et asservissent la femme, et l'empêchent de vivre épanouie et heureuse».
Devant une assistance nombreuse et très attentive, Judith Akoma est revenue sur plusieurs d'exemples vécus par la femme ogivine au quotidien. L'oratrice a terminé en invitant les hommes présents à être «les apôtres de la lutte contre les violences faites aux femmes».
Pour sa part, Mme le Procureur de la République, a rappelé, dans sa présentation, les droits de l'enfant, sa reconnaissance juridique, sa filiation au moment de sa venue au monde où plus tard, les droits et devoirs des parents et même les différents statuts de ce dernier (légitime, adultérin, reconnu..).
Une présentation tout aussi captivante, qui a eu le mérite de mettre à nu les différentes situations vécues dans bon nombre de contexte. Pour elle, «le législateur a prévu des solutions à tous les cas de figures qui se présenteraient dans les conditions de l'enfant sous l'autorité du père et de la mère».