Le groupe pétrolier français revendique au premier trimestre 2019 un chiffre d’affaires de 103 millions de dollars, soit une baisse de 19% par rapport aux 128 millions de dollars réalisés à la même période en 2018. La faute à «un décalage d’enlèvement» des barils d’huile produits au Gabon.
Comparé au chiffre d’affaires du premier trimestre de 2018, s’étant élevé à 128 millions de dollars, celui du premier trimestre de l’année en cours a connu une baisse de 19%. Au terme des trois derniers mois, Maurel & Prom annonce un chiffre d’affaires de 103 millions de dollars, soit plus de 60 milliards de francs CFA. Ça aurait pu être mieux si tout le pétrole produit au Gabon avait été vendu.
En effet, dans le pays, le groupe pétrolier français a été confronté à «un décalage d’enlèvement» des 223 000 barils d’huile produits sur la période. Pourtant, le spécialiste de l’extraction de pétrole et de gaz naturel indique qu’il a connu une hausse de 18% de sa production par rapport au 4e trimestre de 2018. «Cette hausse résulte de l’augmentation de la production liée à la campagne de forage de développement en cours, et à une stabilisation de l’évacuation de l’huile sur la période. La campagne de forage entamée en 2018 avec neuf puits forés se poursuit, avec trois nouveaux puits forés au premier trimestre 2019», explique Maurel & Prom.
L’opérateur pétrolier a finalement peu bénéficié de l’environnement du prix au baril similaire à celui du 4e trimestre 2018, soit un prix de vente moyen de l’huile de 63,9 dollars par baril au T1 2019 contre 62,7 dollars par baril au T4 2018. «Ainsi, l’impact sur le chiffre d’affaires s’élève à 14 millions de dollars sur le premier trimestre 2019. Hors effets d’enlèvements, le chiffre d’affaires du 1er trimestre 2019 est comparable à celui du T1 2018, qui avait été quant à lui positivement impacté par un décalage d’enlèvement à hauteur de 8 millions de dollars.»
En Tanzanie, où le groupe revendique une production opérée qui s’élève en moyenne à 73,7 millions de pieds cubes par jour au cours du premier trimestre 2019, les affaires ne se portent pas mieux. L’explication de Maurel & Prom : «la précocité et l’intensité de la saison des pluies en Afrique australe cette année [ayant] conduit ponctuellement à un accroissement sensible de la capacité de génération de courant hydroélectrique».