Le Japon a récemment accordé au Gabon un financement de plus 244 millions de francs CFA pour un projet visant à améliorer les moyens de subsistance à travers le renforcement de la sécurité alimentaire. Un projet qui sera mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Bonne nouvelle pour le Gabon qui vient de recevoir un financement du Japon. Estimée à près de 245 millions de francs CFA, cette enveloppe est une contribution de l’État nippon à la réalisation d’un projet qui fournira un appui technique direct aux institutions d’inspection et de surveillance du marché, ainsi qu’aux femmes productrices de produits alimentaires à petite échelle pour les aider à se conformer aux normes internationales.
Mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), le projet vise également à sensibiliser les consommateurs et le secteur privé sur l’importance de la qualité et soutenir les institutions nationales dans la perspective de l’intégration des initiatives régionales en matière de qualité. Sensibiliser les consommateurs à la qualité des aliments leur permettra de prendre les bonnes décisions et de choisir un apport nutritionnel plus sain.
Les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront d’un appui pour que leurs produits puissent répondre aux attentes des consommateurs. De même, le système national de qualité sera renforcé pour fournir à ces PME les services nécessaires pour assurer la qualité des processus et produits. Le prédiagnostic des entreprises sera réalisé et des sessions de formation seront élaborées avec des études de cas tirées des expériences de différentes entreprises bénéficiaires.
«Renforcer les capacités des femmes est une composante essentielle du projet, dans la mesure où celles-ci jouent un rôle primordial dans l’économie gabonaise et sont responsables de la transformation d’environ 60% de la production alimentaire nationale», a déclaré le responsable du projet à l’Onudi, Juan Pablo Dávila. «Cette intervention contribuera à une plus grande inclusion économique des femmes entrepreneurs», a-t-il dit.
Le projet s’appuiera sur les résultats obtenus dans le cadre du Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac). Il sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).