Le ministre gabonais des Transports, Justin Ndoundangoye, a présenté, le mardi 16 avril à la presse, le projet du Registre international gabonais des navires, a constaté l’AGP.
Il s'agit d'un livre sur lequel des navires de toutes nationalités du monde maritime international seront immatriculés sous juridiction gabonaise pour s'imposer dans un espace par où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an, à l'instar des pays comme le Libéria, le Panama, Singapour ou encore les Comores.
Le Registre International Gabonais des Navires, dont les activités seront officiellement lancées les 22 et 23 avril prochains à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, compte déjà plus de 200 potentiels opérateurs qui veulent battre pavillon gabonais.
Face à la presse nationale et internationale, le ministre gabonais des Transports et de la Logistique a expliqué les divers avantages adossés à cette nouvelle économie maritime qui s'inscrit dans le cadre du processus irréversible de la diversification de l'économie dans lequel le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, a engagé notre pays.
Justin Ndoundangoye a indiqué que «le Gabon est un acteur majeur en matière maritime. Ce registre est d'un enjeu considérable, il va positionner le pays dans l'espace maritime mondial en apportant plus de compétitivité et de performance économique dans la logique de la diversification de l'économie. Ce projet est une des actions contenues dans la feuille de route du Gouvernement. Laquelle nécessite un plus grand sens d'imagination».
Entre autres avantages figurent le positionnement du Gabon au sein des organisations internationales du secteur maritime, l'adaptation de la législation aux conventions applicables, l'accès des entités de signalisation et de navigation maritime aux équipements, systèmes informatiques et unités nautiques.
Les détails fournis par le point focal du projet, Ludovic Moundounga et la direction en charge de la promotion des investissements, ont laissé entrevoir de belles perspectives en termes de ressources additionnelles, de création d'un corps des inspecteurs du secteur ainsi que de formation aux métiers connexes à l'immatriculation des navires.
Fruit d'un partenariat public privé, le nouveau registre international gabonais est outil à flot marchand, dans la locomotive mondiale dont 90% des marchandises sont transportés et transitent par la mer avec près de 53 000 navires de commerces. Il avait été décidé en 2011 par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba alors que l'actuel Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé était ministre des Transports.