Représentant le Gabon aux Réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, le ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga a sollicité des deux partenaires financiers de son pays un soutien plus accru en vue de la poursuite des réformes engagées depuis 2017.
Présent à Washington aux États-Unis pour les Réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, Jean-Marie Ogandaga a vanté les efforts entrepris par le Gabon ces dernières années, notamment en vue de sortir de la crise née de la chute des cours du pétrole en 2014. Le ministre gabonais de l’Économie n’a d’ailleurs pas manqué de revendiquer le statut de meilleur élève pour son pays engagé depuis 2017 dans un processus de réforme édicté par ses partenaires financiers internationaux. Aussi, le membre du gouvernement a-t-il profité de la tribune offerte dans le cadre de ces Réunions lancées le 8 avril pour exprimer des doléances aux deux principaux partenaires financiers du Gabon.
«Pendant les travaux, rapporte le ministre de l’Économie, j’ai réaffirmé la volonté du gouvernement de poursuivre et d’accélérer les réformes structurelles et financières engagées depuis 2017. J’ai aussi saisi cette tribune pour solliciter de la Banque mondiale un financement à long terme pour répondre de façon concrète aux aspirations de développement de notre pays. J’ai également sollicité de la Banque mondiale la simplification des procédures de décaissements.» Il n’a pas manqué d’exhorter ces deux principaux partenaires financiers à penser à «l’après-programme» édicté par eux. D’autant que, selon lui, «aucun pays de la Cemac ne sera autonome financièrement» en raison de l’absence de projets intégrateurs.
À Washington, Jean-Marie Ogandaga a également pris part à plusieurs autres rencontres, à la recherche de nouveaux partenaires pour le Gabon. À chaque fois, le ministre de l’Économie a vanté les opportunités de son pays auprès des investisseurs et des décideurs des grandes banques.