En vue de financer les futurs travaux d’adduction d’eau potable à Libreville et permettre un meilleur assainissement de la capitale et de ses environs, l’État gabonais devrait bientôt contracter de nouveaux emprunts auprès de ses partenaires financiers internationaux. Les montants restent à préciser.
Le Gabon devrait bientôt contracter de nouveaux emprunts auprès de ses partenaires financiers internationaux. C’est une des décisions prises, jeudi 11 avril, lors du Conseil interministériel. Cet argent devrait permettre de «soutenir le financement de l’extension de l’eau potable à Libreville» et permettre un meilleur assainissement de la capitale. Un projet de décret a été élaboré, qui sera présenté pour approbation au cours du prochain Conseil des ministres.
Si les montants de ces deux emprunts n’ont pas encore été communiqués, Guy-Bertrand Mapangou ne juge pas moins qu’il s’agit d’«un projet social important que le gouvernement va soutenir jusqu’au bout». D’autant que, selon le ministre d’État aux Forêts et à l’Environnement, il faut impérativement en finir avec le stress hydrique subi par les populations depuis plusieurs années, particulièrement dans des quartiers de Libreville.
En mars dernier, la Banque africaine de développement (BAD) avait annoncé une nouvelle aide financière au profit du Gabon. Une enveloppe de 500 milliards de francs CFA devait en effet être débloquée par l’institution, qui servira, entre autres, au financement des travaux d’adduction d’eau potable à Libreville.