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Des leaders de la jeunesse en garde-à-vue depuis lundi
Publié le vendredi 12 avril 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Symbole de la justice
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Six représentants de mouvement de jeunes, dont le président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) sont en garde-à-vue depuis lundi à la Direction de la sûreté urbaine (DSU).

Plusieurs militants de la jeunesse ont été arrêtés lundi et placés en garde-à-vue par à la DSU de la police, a constaté Gabonreview jeudi. Selon la liste dresée par leurs camarades, il s’agit d’Aggee Mayake, président Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), Paul Dariss Desouza, vice-président du CNJG et président du Conseil provincial de la jeunesse (CPJ) pour l’Estuaire, Vianey Nama, membre du CNJG et président CPJ Haut-Ogooué, Freddy Mengome Mintsa, secrétaire général de l’Union nationale des étudiants du Gabon (UNEG), Richt Mbela, membre du Conseil national de la Vie Scolaire, et Lewis Zoulabob, membre de l’ONG Entreprendre pour l’Éducation et la Formation (Educaf).

Une source judiciaire contactée par Gabonreview a pourtant déclaré que «tout le monde a été libéré».

«Oui, les élèves qui ont protesté depuis lundi ont bien tous été relâchés, mais les leaders jeunesse sont toujours à la police», témoigne Geoffrey Foumboula Libeka, de l’ONG Educaf, qui a pu apporter des vivres à ses camarades. «Ils ont été présentés mercredi devant le procureur, puis il a été décidé de les renvoyer en garde-à-vue», ajoute le jeune homme qui s’était rendu au tribunal sans avoir eu accès à la salle d’audition.

De l’avis de plusieurs jeunes militants, les six jeunes n’ont pas été interpellés en marge des violences imputées aux marches des élèves. «Ils étaient en train de sensibiliser les élèves contre des éventuels débordements. Ils leurs disaient d’attendre la démarche administrative avant de lancer les marches», indique Geoffrey Foumboula.

La loi gabonaise prévoit pour les civils une garde-à-vue de 48 heures renouvelables une fois sur décision de justice. Lundi et mardi, la majorité des élèves du Gabon sont sortis dans les rues pour protester contre la réforme annoncée de révision des bourses universitaires, qui devrait octroyer l’aide seulement aux étudiants ayant eu 12/20 de moyenne au Bac et âgés de 19 ans maximum.
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