Libreville, – Le conseiller porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Dr Stéphane Iloko Boussiengui a dans un point de presse tenue jeudi à Libreville, apporté le soutien sans réserve de son parti à la reforme tant décriée, relative aux nouvelles conditions d’attribution de la bourse, jugées coercitives, exigées aux nouveaux bacheliers.
« Le Gabon ne doit plus bégayer ses reformes : il doit combattre l’idée trop souvent admise selon laquelle, ce pays ne doit pas être bousculé et que rien, jamais, ne doit être anticipé », a soutenu M. Iloko Boussiengui dans une déclaration lue au siège du parti sis à Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville.
Selon le porte-parole du PDG, « nous devons éviter la démagogie générale, car l’opposition actuelle jadis aux affaires et majorité, avions laissé pendant longtemps s’accumuler les problèmes dans le monde de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de l’enseignement professionnel ».
Le PDG se dit contre des reformes « limitées ». Il a appelé par ailleurs l’opposition qui soutien les marches de protestation générale des élèves à travers le pays contre ladite mesure, à un sursaut patriotique.
« Un accord bipartisan entre la majorité et l’opposition devrait être recherché sur des grandes questions, et ce, le temps d’accomplir des reformes essentielles permettant à notre pays de surmonter l’interminables et veines controverses pour aller de l’avant », a-t-il souhaité.
Selon le projet de décret adopté en conseil des ministres du 29 mars dernier, il faut désormais pour les nouveaux bacheliers avoir réalisé une moyenne supérieure ou égale à 12/20 pour bénéficier d’une bourse d’étude. 19 ans maximum est également l’un des critères.