Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Procès Bertrand Zibi : L’audience n’a pas eu lieu
Publié le mercredi 10 avril 2019  |  Gabon Review
Bertrand
© Autre presse par DR
Bertrand Zibi Abeghe, un ex-député du parti au pouvoir
Comment


Incarcéré depuis 29 mois, Bertrand Zibi devait comparaitre le 10 avril en audience correctionnelle. Bizarrement, le dossier de l’ancien député ne figurait pas parmi les affaires retenues. Conséquence : l’audience n’a pas eu lieu, le président du tribunal a estimé n’avoir pas été saisi par le parquet.

Attendue ce 10 avril, l’audience correctionnelle au cours de laquelle Bertrand Zibi devait comparaître n’a finalement plus eu lieu. Parmi les affaires inscrites à l’audience citées par le président du tribunal, il n’y avait pas le dossier de l’ancien député. Une situation qui n’a pas manqué d’étonner les parents du prévenu et ses avocats. Selon Me Jean-Paul Moumbembe, le procureur n’aurait «pas enrôlé le dossier».

«J’ai été informé qu’il devait avoir audience aujourd’hui. Malheureusement, vous avez pu le constater, le tribunal n’a pas été saisi. Notre client est toujours à la maison d’arrêt, le parquet n’a pas enrôlé le dossier. Nous avons essayé de forcer les choses, mais on nous demande d’attendre», regrette l’avocat.

Mêmes regrets pour son confrère Charles Henry Gey. «Le président du tribunal savait que l’audience devait avoir lieu aujourd’hui et tout le monde le savait, mais pour des raisons qu’on ignore, l’audience a été reportée. Le reste, c’est de l’habillement».

Bertrand Zibi est incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 31 août 2016. Depuis plus de deux ans, l’ancien député n’est toujours pas jugé, alors que pour ses avocats, la date de la détention préventive est largement dépassée.

Pour ses parents et certains opposants proches de Jean Ping qu’il a soutenu lors de l’élection présidentielle de 2016, Bertrand Zibi paye l’«acte héroïque» du 23 juillet 2016 à Minvoul, posé face à Ali Bongo, lors de sa tournée républicaine. L’ancien élu avait démissionné publiquement du Parti démocratique gabonais (PDG). Il reprochait à son parti d’alors d’être devenu au «un lieu d’intrigues, où ne régnait plus qu’un climat de mort».
Commentaires

Dans le dossier

Justice
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment