« Le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer » nous enseigne Peter Drucker. C’est dans cette optique que s’est déroulé le séminaire de formation dédiée aux jeunes filles et femmes gabonaise durant une semaine, du 1er au 5 avril 2019. L’Espace PME d’Awendjé était le lieu du déroulement de cette formation gratuite qui a été couronnée par la remise des attestations en présence de Carmen Ndaot, Ministre en charge de l’Entrepreneuriat national.
Près de 250 femmes ont été gratifiées de leurs attestions ce samedi 06 avril 2019, après leur formation en entreprenariat et informatique. Ce sont des femmes heureuses avec leur attestation en main. S’inspirant de la pensée de Peter Drucker, ce Consultant américain en Management d’entreprise, ces femmes gabonaises décident davantage de se prendre en charge. Une formation gratuite leur a été offerte, celle de créer et de gérer leur propre entreprise, par Cyberschool-Entrepreneuriat. Une semaine durant, ces dames qui ambitionnent être leur propre patronne, ont été formées sur « l’entreprenariat et l’informatique ». Diaw Mackaya, jeune diplômée gabonaise se réjouit de cette formation qui a apporté un plus à sa formation académique. « J’ai fini mes études universitaires et suis diplômée. Je suis à la recherche d’un emploi. Cette formation en gestion de projet me permet d’avoir une corde de plus à mon arc » déclare-t-elle.
Venue rehausser de sa présence cette cérémonie de remise des attestations, la ministre Carmen Ndaot a tout d’abord félicité toutes les femmes qui ont pris part à ce séminaire de formation. Pour elle, « entreprendre, c’est discipliner ses finances. Il faut être meilleure qu’hier », conseille-t-elle. La ministre en charge de l’Industrie et de l’Entreprenariat National poursuivra ses propos en rappelant que la politique gouvernementale vise aussi à mettre en avant la femme et à la faire participer activement à la politique économique du pays.
Le responsable du Cyberschool-Entrepreneuriat et un des formateurs du séminaire a appelé les femmes à se battre pour prétendre être autonomes. Il les a d’ailleurs encouragées et motivées à oser dans leurs activités commerciales. « Vous devez mettre en lumière vos potentialités. Vous devez mettre l’action sur les possibilités de vous mettre en valeur. Soyez-vous. Ne vous laissez pas manipuler ou berner par les hommes. Vous avez des capacités pour réussir, pour être autonomes », lance-t-il aux séminaristes.
Le séminaire a apporté une plus-value aux femmes, affirment Martine Marisa Mezim, Diaw Mackaya, Séréna Ossey et bien d’autres. Ces trois jeunes filles ont apprécié la formation à sa juste valeur. Elles ont d’ailleurs témoigné de leur reconnaissance pour avoir été enrichies de nouvelles connaissances en matière de gestion de projet. « Je dois avouer que j’ai beaucoup appris lors de ce séminaire. C’est un plus pour moi, car cette formation donne une valeur sure à ma discipline financière. Je suis étudiante et ma petite activité me permet de subvenir à quelques de mes besoins. Je fais mienne la pensée de Peter Drucker qui dit que le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer. Je me bats pour mon autonomisation et je veux servir d’exemple pour les jeunes filles de ma génération » dit fièrement Martine Marisa Mezim.
Avec ces différentes formations sur l’entrepreneuriat au féminin, c’est la Décennie de la femme gabonaise qui est davantage mise œuvre. Comme quoi, la femme est l’architecte de sa propre destinée. Elles doivent écrire l’histoire. La plume est entre leur main. Le dénouement sera sans doute, celui qu’elles voudront qu’il soit.