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Le RHM devient RPM
Publié le mardi 9 avril 2019  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le nouveau directoire du RPM de Barro Chambrier (centre)
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Libreville – Le Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition radicale), dont le leader est Alexandre Barro Chambrier, a au terme de son premier congrès extraordinaire organisé les 5,6, et 7 avril courant, décidé de changer son appellation en Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).

Un changement de nom qui devrait mettre fin au bicéphalisme qui prévaut au sein de ce jeune parti créé en 2016 par les anciens députés dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Michel Menga M’Essone, membre fondateur et secrétaire général du RHM, avait été exclu de ce parti pour avoir accepté d’entrée dans le gouvernement d’ouverture le 4 mai 2018. Selon l’intéressé, les dispositions des statuts dudit parti interdisent d’exclure un membre fondateur.

La situation était bloquée depuis lors. Il y avait formellement deux tendances qui ont même participé aux législatives couplées des locales d’octobre 2018.

« Considérant la confusion volontairement entretenu dans l’opinion sur le positionnement du parti, considérant la nécessité d’une ligne politique claire dans le cadre de l’implantation du parti, considérant les objectifs stratégiques poursuivi par le parti dans les années avenir, les militants du Rassemblement Héritage et Modernité réunis en concret extraordinaire à Libreville les 5,6 et 7 avril 2019, ont clairement décidé de réaffirmer leur ancrage dans une opposition qui rejette vigoureusement l’utopie mais réfute fermement les compromissions avec le pouvoir », a indiqué le rapporteur général, Pierre Ndong Meyé, lisant les résolutions du congrès

Michel Menga a également assisté brièvement aux travaux de ce congrès, avant de quitter la salle sur la pointe de pieds sur les hués de certains militants ayant un comportement aux allures extrémistes.

Les congressistes n’ont pas manqué, de dénoncer de nombreuses « violations de droits de l’homme et manipulation de la constitution, la négation des droits et libertés fondamentales ». ils ont réitéré leur engament pour se libérer de « l’obscurantisme, du népotisme, de l’amateurisme, pour l’avènement de l’alternance et le changement et partant pour un Gabon nouveau ».

Eudes Rinaldy Leboukou
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